6 mois en asie du sud est
Aprèsvous avoir partagé notre bilan de 2 ans en Australie, il nous semblait évident de vous parler de celui de notre tour d’Asie.C’est une région du Monde que nous aimons particulièrement. Je ne saurai dire si
Votreblog est une mine d’infos ! Nous commençons à penser à faire un voyage de 5-6 mois en Asie du sud est. Nous avons aimé la Thailande et aimerions découvrir la zone. On avait imaginé l’Amérique du sud, mais ça nous paraissait moins "facile" pour un premier voyage. Votre blog est vraiment super, et donne envie de nous lancer
LaThaïlande est la deuxième économie d’Asie du Sud-Est. Sa fiscalité immobilière est avantageuse : son prix au mètre carré est des plus compétitifs, avec une rentabilité locative de 7 à 8%. D’autres pays comme les Philippines sont de plus en plus attractifs avec une forte croissance et des rentabilités similaires.
Pournotre voyage de 11 mois en Asie, par les pays suivants : Chine, Vietnam, L’inde du Sud, plus touristique, sera un petit peu plus chère. Sachez que le salaire moyen en Inde est de 40€ par mois. – Il est
Cetaux était également supérieur à celui observé chez les Canadiens du même groupe d'âge n'appartenant pas à une minorité visible, qui s'établissait à 84,8 %. En mars 2022, parmi les différents groupes de population, les Philippins (4,2 %), Coréens (4,3 %) et Asiatiques du Sud-Est (4,5 %) âgés de 25 à 54 ont affiché les taux
Site De Rencontre Avec Chat Gratuit. PARTIR EN ASIE CHOISISSEZ VOTRE DESTINATION DE VOYAGE Quand et où partir en Asie ? Au printemps, certaines régions d'Asie ne sont pas encore entrées en période de mousson, et vivent la fin de leur saison sèche. D'autres connaissent dès avril des températures caniculaires et une humidité insupportable. Vous devrez donc choisir votre destination en fonction de ces variations géographiques l'Inde peut être visitée encore en mars, ainsi que le Népal qui est alors bien ensoleillé, favorable pour un trek. Pendant le mois d'avril, vous pouvez sans problèmes vous rendre au Vietnam, au Cambodge, au Japon et aux Philippines, mais le reste de l'Asie commence à réellement souffrir de la chaleur. La fin du printemps est favorable pour Bali et certaines zones de la Chine. Dans l'ensemble, il vaut mieux éviter l'Asie dès le mois de mai. En été, de nombreuses parties de l'Asie sont en pleine période de mousson, avec les désagréments qui y sont liés très forte humidité, vents violents pouvant se transformer en typhons ou cyclones, canicule souvent suffocante. L'Indonésie est sans doute la seule zone à être épargnée, ainsi que le Japon. La Malaisie traverse aussi en juin une période préservée entre ses deux moussons. En juillet, Bali et Java sont très agréables mais aussi très fréquentées. C'est vraiment la saison la moins favorable pour voyager en Asie. En automne, c'est la fin de l'époque des moussons, dont l'influence se délite peu à peu sur l'ensemble du territoire concerné. Le sud de la Chine peut connaître toutefois la présence de typhons dévastateurs. Cependant, dès octobre, la saison touristique débute un peu partout en Asie, qui devient de plus en plus sèche et affiche des températures plus agréables et moins chaudes, fraîches même dans certaines régions, comme les montagnes en Inde ou au Népal. Le nord-est de la Chine, l'Indonésie toujours, Hong Kong en novembre, la Corée du sud avec une végétation particulièrement belle en automne, sont des destinations très plaisantes à cette saison. En hiver, c'est la bonne période pour partir en Asie soleil resplendissant et températures très agréables, plus douces, sont au rendez-vous en Thaïlande, en Birmanie, au Vietnam, en Inde et dans le sud de la Chine, ainsi qu'au Sri Lanka. Les Philippines sont alors à l'abri des typhons. En revanche, les régions montagneuses offrent des nuits très froides, par exemple au Népal et au Laos, et le nord de la Chine est souvent glacial en janvier. A éviter particulièrement, l'Indonésie qui subit la saison des pluies, et la Malaisie en plein dans sa mousson d'hiver. Où partir ? Choisissez un mois de départ Vous connaissez vos dates de départ mais n'avez pas encore choisi votre destination. Vous souhaitez savoir quels sont les pays les plus ensoleillés et quelles sont les destinations les propices au voyage pour un mois précis cliquez simplement sur le mois en question et une liste de pays et de conseils personnalisés vous seront proposés. Où partir Choisissez votre destination en fonction de votre budget Budget restreint ou illimité ? Grace à nos classements, vous pouvez en un instant choisir une destination en adéquation avec vos finances parmi plus de 100 pays à travers le monde. Où partir selon votre budget ? Classez les destinations de la moins chère à la plus chère en fonction du Prix d'un séjour d'un semaine - Prix d'un vol AR - Budget sur place Nos destinations Destinations récentes Bourg-Saint-Maurice, Millau, Pondichery, Manali, Bergame, Varengeville-sur-Mer, Morzine, Portbail, Megève, Gérardmer. En France Alsace, Aquitaine, Auvergne, Bourgogne, Bretagne, Centre, Champagne Ardennes, Corse, Franche Comté, Guadeloupe, Guyane, Ile de France et Paris, Languedoc Roussillon, Limousin, Lorraine, Martinique, Midi Pyrénées, Basse Normandie, Haute Normandie, Nord-Pas de Calais, Pays de la Loire, Picardie, Poitou-Charentes, Provence - Alpes - Côte d'azur, Réunion, Rhône-Alpes Dans le monde City Guides Venise Ailleurs sur QuandPartir et sur le webRetour sur les informations et autres annonces qui ont marqué le monde du tourisme et des voyages lors de ces…Lire la moins de trois heures de route de la capitale, la Baie de Somme a tout pour ravir les amateurs de plein air et d’écotourisme, le…Lire la que la Nouvelle-Zélande se rouvre peu à peu au monde extérieur, demeurant l'un des pays au monde ayant le…Lire la chaque année, les classements et autres notations continuent dans le domaine de l’aérien aussi bien pour ce qui est des…Lire la suite.
Thaïlande Au choix vous abandonner sur une belle île du sud ou arpenter les cités impériales du Royaume des Siam, sous le soleil exactement. Sri Lanka Au mois de janvier, l’ancienne Ceylan promet des découvertes ensoleillées entre plantations de thé et plages bordées de cocotiers. Costa Rica Bien loin de la torpeur hexagonale, le pays de la Pura Vida offre un cocktail détonnant de paysages et de biodiversité ensoleillée. Sénégal Des plages de Saly à l’île de Gorée en passant par Saint-Louis, tous les ingrédients sont là pour oublier le ciel morose de l’hiver. Guadeloupe Eaux cristallines, jungle tropicale et ensoleillement optimal le triptyque parfait vous attend durant le premier mois de l’année. Mexique Entre haciendas, culture maya et mer turquoise, le Mexique ouvre une parenthèse estivale bien méritée au cœur de l’hiver. Vietnam Pagodes, cités impériales, et delta du Mekong rayonnent au moins autant que le soleil du Sud-Est asiatique au mois de janvier. Dubaï Plein soleil sur les buildings futuristes et le ciel bleu inconditionnel. De quoi oublier définitivement l’hiver maussade. Floride Quoi de mieux qu’un voyage en Floride pour prendre la température du Sunshine State État du soleil américain ? Martinique Réveillez-vous au cœur de l’été, sur une plage onirique de l’île aux fleurs, entre sable blond et culture créole. République Dominicaine Sur la plage ensoleillée, relax les pieds dans l’eau ou dans la nature tropicale, la froideur de l’hiver vous semble bien loin… Cuba Vivez une trêve hivernale bien méritée entre cités coloniales, forêts tropicales, playas et salsa. Hastasiempre… el sol ! À la poursuite du soleil d’hiver Le guide des destinations ensoleillées au mois de janvier Vous prendrez bien un bain de soleil pour rompre avec l’ambiance morose et glacée du mois de janvier ? La rédaction oriente votre boussole en direction des plus beaux spots ensoleillés de la planète. Quelque part entre les sables immaculés des Caraïbes, les eaux limpides de la Thaïlande et les plages secrètes du Sri Lanka, votre coin de paradis vous attend pour exaucer tous vos rêves de soleil. En Asie du Sud-Est Aux prémices de la nouvelle année, les rayons du soleil ont retrouvé le chemin du Vietnam et du Cambodge, parés de leurs plus beaux atours verdoyants depuis le passage de la mousson. Le timing parfait pour explorer les temples d’Angkor et le delta du Mékong avant de terminer les pieds dans l’eau du golfe de Thaïlande. Cernées par les dégradés turquoise, les îles Ko Rong et Phu Quoq sont une cible de choix pour les amateurs de retraites balnéaires singulières. Mais les îles du pays du sourire, non loin de là, tentent peut-être déjà de vous séduire. Températures agréables et pluies à minima janvier est le moment parfait pour étaler votre serviette sur les sables de Koh Chang, Ko Phi Phi ou Koh Tao. Lagons et criques y baignent dans des eaux à 28°C. Que demander de plus… Un cocktail de fruits frais mixés peut-être ? Le sous-continent indien On connaît davantage l’Inde pour ses palais rajputs que pour plages. Et pourtant, à l’ombre des temples dravidiens, le pays de Gandhi abrite de jolis présents sablonneux. Pour conjuguer farniente et soins ayurvédiques ou faire rimer sports nautiques et vibrations hippie-chics, Varkala et Goa tombent à pic. Mais les chercheurs de paradis oubliés peuvent leur préférer les îles d’Andaman et Nicobar, perdues aux confins du golfe du Bengale ou peut-être bien du monde !. Palmiers inclinés, plages vierges, spots de plongée et jungles primitives tout y est pour cultiver le mythe de Robinson pile-poil à la bonne saison. Sous les latitudes du Sri Lanka, enfin, les sables opalins de la larme de l’Inde » ajoutent la touche finale parfaite à votre immersion dans les plantations de thé tapissées de vert tendre. C’est sans oublier les Maldives qui vous livrent les clés d’un séjour paradisiaque. Cabanes sur pilotis, plongées colorées et baignade à volonté le bonheur ici est parfait. Dans les Caraïbes Les pluies se sont éclipsées, laissant derrière elles une luxuriante végétation qui s’épanouit sous le soleil de la Jamaïque et de Porto Rico. Ceux qui n’ont d’yeux que pour les eaux de la grande bleue se donnent rendez-vous sous les cocotiers de la République dominicaine. Son eau à 27°C, sa péninsule de Samana et ses baleines à bosse qui paradent au large en font une valeur sure au mois de janvier. Mais les amateurs de pépites hispanocoloniales déplient déjà leurs parasols sur les Cayos de Cuba. Cités colorées, musique envoutante et ambiance nonchalante confèrent à la plus grande île des Caraïbes une ambiance à part. Cela n’empêche pas les hédonistes et autres adeptes de bronzage de ne jurer que par les anses paradisiaques des Antilles françaises. Des îles du Vent aux îles Sous-le-Vent, vous êtes ici comme aspirés par une parenthèse intemporelle… Sur le continent américain En Amérique centrale, les pluies et les températures caniculaires sont loin derrière… Tous les indicateurs météo sont donc au vert pour vous aventurer sur ces contrées du Nouveau Monde durant le premier mois de l’année. Verts comme la biodiversité du Costa Rica qui grouille entre les Côtes caribéennes et pacifiques, nimbées de cinquante nuances de bleu. Bleus comme les eaux du nouvel eldorado latino, la Colombie, qui donnent la réplique aux façades colorées de Carthagène des Indes. Colorées comme le Mexique et son cocktail détonnant de cultures, de sites mayas et de sables dorés. Dorés comme les rayons du soleil de la Floride qui vous communique sa bonne humeur contagieuse pour le restant de l’année. Bien sûr, il fait chaud sur les plages mythiques de Rio de Janeiro. C’est que la cité carioca, qui vibre au rythme de l’été austral se prépare pour le plus grand des carnavals. Mais les spots balnéaires de Salvador de Bahia et du Nordeste brésilien se présentent sous de bons auspices. Émirats arabes unis Le mois de janvier est un choix météorologique judicieux pour vous rendre à Dubaï et Abu Dhabi. La mer à 21°C, les buildings rutilants et le ciel déserté par les nuages constituent l’objet d’une parenthèse hivernale ensoleillée. Désert, palmeraies et wadis éblouissants d’Oman, enfin, sont agréables à parcourir quand la chaleur torride n’a pas encore pris ses quartiers dans la péninsule arabique. Bien sûr, la beach culture n’est pas ici au cœur de l’expérience, nomade et authentique. Mais rien ne vous empêche prolonger votre voyage de découverte dans un resort, les pieds dans l’eau. Car il se trouve justement que le pays de Sindbad le Marin abrite des adresses balnéaires d’exception, nichées au creux des montagnes, face à la mer. 5 raisons de voyager au soleil en janvier Suivez vos envies pour… 1. Savourer le luxe d’un voyage à contre-courant, loin des foules touristiques 2. Vous offrir un bol d’air chaud au cœur de l’hiver 3. Jouir d’un large panel de destinations lointaines et exotiques 4. Troquer doudoune et bottes contre tongs et manches courtes 5. Profiter du privilège de vous évader sur un coup de tête et à petits prix Les destinations à éviter en janvier L’Indonésie, la Polynésie et les Seychelles sont des choix un trop radicaux pour fuir le froid. La fournaise et les pluies y sévissent en effet en début d’année. Les îles de l’océan Indien au large de l’Afrique ne sont pas non plus de bons paris climatiques. La faute à la saison pluviale qui fait des siennes sur Madagascar, l’île Maurice et la Réunion ou plane le risque de cyclones.
Voici 10 fruits d’Asie qu’il faut absolument goûter pendant un voyage en Asie du Sud-Est. Tu les trouveras facilement durant ton séjour que ce soit en Thaïlande, Malaisie, Indonésie ou Bali. Tous les fruits exotiques dans la liste sont à servir de préférence frais. Il peuvent aussi se déguster en jus ou en glace pour la plupart. 10 Fruits d’Asie a découvrir pendant son séjour Le durian Surnommé le roi des fruits d’Asie, le durian est considéré comme l’un des fruits les plus riches en éléments nutritifs au monde. Seule sa pulpe qui se trouve à l’intérieur est consommable. Sa chair est moelleuse et crémeuse, elle a un goût prononcé très sucré. Le durian est surtout connu pour son odeur très forte et désagréable. D’ailleurs c’est pour cette raison que de nombreux hôtels, aéroports et transports publics d’Asie du Sud-Est l’ont interdit. Le pitaya Un fruit d’Asie connu sous le nom de fruit du dragon », il a des petits pépins noirs à l’intérieur. Il ressemble au kiwi et possède la même texture en bouche mais son goût est plus doux. À savoir qu’il existe aussi deux autres sortes de Pitaya le Pitaya jaune au goût sucré et le Pitaya sanguine avec beaucoup plus de saveur que les deux autres. Le ramboutan Une boule rouge, appelé litchi chevelu, rambut » signifie cheveux. Il appartient à la même famille que les litchis. Un parfum sucré et son goût se rapproche se situe entre le litchi et le raisin. Le mangoustan C’est l’un des fruits d’Asie le plus riches en antioxydants. Il est très apprécié par les locaux. Il a un goût fin et très savoureux, un mélange de sucré et d’acidité. Le Corossol Appelé Sirsak » en Indonésie, il fait partie des gros fruits d’Asie. Il est très bon et a un goût frais et sucrée. Attention aux graines noires elles sont indigestes, seul sa chair blanche est comestible. Le salak Salak signifie serpent en javanais, ce fruit est appelé fruit serpent » car sa peau rappelle la peau d’un serpent. Sa chair est croquante, son goût ressemble à lananas à la fois doux et acide. Evite de le croquer a pleine, il y a un noyau a retirer à l’intérieur 😉 ! La pomme d’eau Il provient de l’arbre fruitier le Jambosier rouge. Ce fruit rafraichissant en forme de cloche est riche en fibre et en vitamine C. Sa texture est croquante et son goût très doux et peu sucré ressemble a celui de la pomme. La carambole Un fruit d’Asie rafraîchissant, acidulé très spéciale en goût. En le coupant en tranches on se rend compte qu’il a la forme d’une étoile et c’est certainement pour ça que les anglais l’on surnommait Starfruit. La noix de coco Un fruit beaucoup consommé dans les zones tropicales. Tu peux la boire en jus à la paille et la déguster en dessert, salade de fruits ou en glace. La cuisine asiatique utilise beaucoup dans ses recettes son huile et son lait que ce soit a Bali en Indonésie ou en Thaïlande. Ce fruit est très riche en fibre et en éléments nutritifs. Le fruit du jaquier Fruit provenant de l’arbre du jacquier. Il est recensé comme le plus gros fruit du monde et peut peser jusqu’à plus de 30 kg. Très proche du Durian, il en a la même apparence et la même chair et quasiment le même goût sucré. On différencie le fruit du jacquier par ses épines moins pointues et surtout son odeur moins fort. Seul la pulpe jaune sucrée et bien parfumée est comestible. Bien retirer le noyau présent dans chaque pulpe. La partie un peu élastique n’est pas comestible. Voyager c’est aussi découvrir de nouveau goût à travers les richesses que la nature nous offre. On espère que notre liste des fruits exotiques d’Asie t’aidera a t’aventurer à la rencontre de belles surprises et de nouvelles saveurs pour le plaisir et le régale de tes papilles 😉 ! A découvrir également Notre sélection de 10 savoureux plats locaux pour découvrir la cuisine Indonésienne et Balinaise. N’hésite pas à noter, commenter, partager et nous rejoindre sur les réseaux sociaux 😉 . Enjoy 😉 !!!!
Ah… Quel bonheur de partir en voyage pendant plusieurs mois, voir plusieurs années ! Le symbole de prendre un billet d’avion aller simple provoque forcément un rictus béat et un regard évasif quand il s’agit de partir en vadrouille. Nous n’avons pas échappé au cliché quand nous avons acheté nos billets aller simple France Mexique. Mais s’il faut volontiers succomber à l’euphorie du moment, attention au retour brutal à la réalité il y a encore des frontières… Bon je ne pense pas vous l’apprendre, mais peut être que certaines règles ne vous sont pas familières, notamment l’obligation théorique d’avoir un billet d’avion retour vers le pays d’origine, ou une preuve de continuité, ou encore de sortie du territoire… Sommaire1 Un billet d’avion aller simple ? Prévenir pour ne pas se retrouver coincé à la frontière2 A la frontière ou à l’enregistrement la technique de la fouine tranquille3 Obtenir un billet retour sans dépenser trop de sous, voir pas du tout sur place !4 Aux frontières terrestres sans billet retour ? La débrouille, ça passe…5 A l’aéroport acheter un billet retour ou billet de continuation, ok, mais sans se ruiner !6 Réserver votre billet d’avion retour auprès d’une agence de voyage7 Louer un billet d’avion retour avec onwardticket, onewayfly, bestonwardtickets etc. Autant de termes désignant une réalité simple vous êtes dans l’illégalité si vous vous rendez avec un aller simple dans beaucoup de pays, notamment la plupart des pays d’Amérique et d’Asie, rien que ça… La Thaïlande et le Mexique étant les pays revenant le plus fréquemment. Résultat, vous pourriez bien vous faire refuser l’embarquement dans l’avion ou le passage de frontière par voie terrestre… Gageons que vous feriez une tête légèrement décontenancée si vous vous voyez refuser l’embarquement… Je trouve ça complètement idiot, si les pays de destination pensent que c’est la super solution pour éviter l’immigration illégale, j’ai quelques doutes sur l’efficacité de cette mesure. Dans les faits, d’après tout ce que j’ai pu lire en préparant cet article, c’est un peu la loterie. Certaines fois ce billet retour ou preuve de sortie du territoire vous sera demandée, d’autres non… Certaines tendances semblent tout de même se dessiner les compagnies américaines semblent plus strictes que les compagnies européennesles passages par voie terrestre sont plus laxistes que par voie aériennecertains aéroports ou postes frontières sont plus rigoureux que d’autres au sein d’un même pays Regardez les forums, ce sont des mines d’info ! Petite liste non exhaustive des pays demandant un billet retourTous les pays d’Amérique centrale + États-Unis et Canada, la plupart d’Amérique du sud on a volé sans billet retour en Colombie, au Chili et en Argentine sans soucis, mais c’est peut être un coup de bol, et beaucoup de pays d’Asie du sud-est notamment Indonésie, Philippines, Birmanie, Malaisie et Thaïlande réputés strictes. Mais il est difficile de tirer des conclusions pour autant. Impossible de faire des stats et ça n’aurait de toute façon pas de sens même s’il y a peu de chance de se trouver bloqué, si vous êtes confronté au problème, il faudra bien y faire face. La question de savoir comment nous avons fait pour traverser toute l’Amérique latine du Mexique au Brésil sans billet retour nous a souvent été posée, alors j’ai décidé d’écrire ce petit guide pour référencer toutes les astuces possibles que j’ai pu expérimenter ou glaner. Nous avons également voyagé 5 mois en Asie du sud est sans encombre, ou presque… Passera ou passera pas ? That is the question Un billet d’avion aller simple ? Prévenir pour ne pas se retrouver coincé à la frontière -> En préambule, est-ce que vous êtes sûr qu’un billet d’avion aller-retour ne serait pas plus simple ? Outre ce majestueux jeu de mots, les billets d’avion aller retour peuvent convenir dans plus de cas qu’on ne pourrait le penser. Déjà, un aller retour est moins cher que deux billets aller simple en général sauf avec les compagnies low cost. Mais si vous partez plusieurs mois, ce n’est pas toujours possible de prendre un aller retour trop longtemps à l’avance. Aussi, il est probable que vous ne reviendrez pas du même aéroport, voir du même pays. Mais regardez y tout de même de plus près, car la plupart des billets peuvent être repoussés dans le temps moyennant un petit supplément. Attention tout de même, car les délais maximum sont variables selon les compagnies et les charges augmentent souvent avec le temps, selon le rythme 1 mois, 3 mois, 6 mois rarement au delà. Ce qu’on sait moins, c’est qu’il est aussi possible dans pas mal de cas de changer d’aéroport de départ et même de pays ! Encore une fois, il faut se renseigner auparavant, si la compagnie ne dessert pas la destination, ce sera plus compliqué. Bref, si vous partez plus d’un an, la question de l’aller-retour ne se pose pas vraiment, mais pour les durées plus courtes, c’est à voir ! -> Renseignez vous sur les formalités d’immigration sur le pays de destination Ça peut paraître évident, mais ce n’est malheureusement pas si simple. Si le bon réflexe est de se renseigner auprès de l’ambassade du pays de destination, dans la pratique il peut y avoir un décalage avec la réalité du terrain mais dans le bon sens, rassurez vous…. Vous pouvez également regarder sur cette page de l’Association Internationale du Transport Aérien IATA qui résume toutes les formalités par pays. Cela dépasse parfois l’histoire du visa et du billet retour, par exemple il peut vous être demandé un vaccin spécifique ou d’avoir une certaine somme d’argent sur votre compte, comme au Panama ou en Thaïlande. Ou encore d’avoir une réservation d’hôtel pour demander un visa en Russie. Si les agents de l’immigration respecterons ces règles officielles aéroport ou frontière terrestre, les compagnies aériennes qui filtrent avant d’embarquer font parfois preuve d’excès de zèle. Dans certains cas, des voyageurs se sont vu refuser l’embarquement alors qu’ils avaient ce qu’on appelle une » preuve de continuité » ou » billet de continuation . Grosso modo un papier prouvant que vous allez quitter le pays dans le délai octroyé par votre visa, ce qui est suffisant pour beaucoup de pays. Oui mais voilà, certaines compagnies ne se prennent pas la tête ou n’en font qu’à leur tête… et exigent un billet d’avion retour vers le pays d’origine, point. Mais pourquoi ce zèle de certaines compagnies aériennes ? La réponse est simple, si elles vous laissent passer et que vous vous faites refouler une fois arrivé à destination, elle doit payer votre billet retour… CQFD Conclusion, si aucune preuve de sortie du territoire n’est exigée au niveau de l’ambassade, vous êtes tranquille, inutile de vous mettre la rate au court bouillon oui c’est une vraie expression. Sinon, il faudra vous préparer à obtenir par un moyen ou un autre un billet d’avion vers votre pays d’origine dans le pire des cas. Mais pas de panique, il y a moyen de s’en sortir sans se ruiner. Vous partez longtemps et n’avez qu’un aller simple ? Vous voulez tenter le coup même si vous savez que vous êtes censé avoir un billet retour ? Ok, vous êtes joueur, ça tombe bien nous aussi. A la frontière ou à l’enregistrement la technique de la fouine tranquille Bon, comme dit précédemment, c’est un peu la loterie cette histoire, en fonction de l’aéroport, de la compagnie aérienne, de l’agent, de la lune… Mais autant mettre toutes les chances de son côté. Se la jouer détendu, souriant, suffira parfois. Si vous fixez vos pieds en vous mordant vos doigts le front dégoulinant de sueur, on risque de vous demander plus que votre billet retour. Si malgré votre swag attitude on vous demande le précieux sésame, deux choix s’offrent à vous jouer les étonnés en avouant ne pas avoir de billet retour, puis fondre en pleur à l’évocation de ne pas pouvoir monter dans l’avion, dire que c’est une histoire de vie ou de mort toussa, un truc simple et sobre avec habileté et utiliser la technique de la fouine tranquille que j’ai repérée chez les collègues de j’ai une ouverture ». Faites croire que votre billet électronique est dans votre ordinateur dans la grosse valise et qu’il va falloir l’imprimer. Avec un peu de chance, l’agent vous fera confiance et n’aura pas envie de faire patienter la loooongue file d’attente derrière vous. Au pire, vous pourrez sortir de la file et trouver une autre parade. Nous avons déjà testé avec succès. Mais mieux vaut avoir prévu le coup avec vos compagnons en vous accordant sur la date, le lieu et la compagnie aérienne au risque de passer pour des rigolos si vous vous contredisez. La meilleure attitude à adopter pour passer inaperçu ? Obtenir un billet retour sans dépenser trop de sous, voir pas du tout sur place ! Votre tentative de passer en mode rusé renard n’a pas fonctionné ? Il reste toujours une solution obtenir un billet. Deux cas de figure assez différents, selon que vous soyez à un poste frontière terrestre ou à l’aéroport. Aux frontières terrestres sans billet retour ? La débrouille, ça passe… Pas question d’acheter un billet de continuation à l’arrache à un poste frontière, les cas où vous aurez accès à Internet sont rares. Il faut donc trouver autre chose. Ça tombe bien, les officiers d’immigration sont généralement plus souples. Soit vous êtes prévenant et vous avez acheté un billet de bus transfrontalier à l’avance remboursable si possible, soit il va falloir ruser… Nous avons été confrontés à ce cas de figure à la frontière entre le Costa Rica et le Panama. C’est la seule fois ou on nous a demandé un billet retour. N’en ayant pas, ni de billet de bus, nous avons essayé d’abord le charme, sans succès. Puis le désespoir, sans succès. Puis nous avons cherché ce que nous pourrions avoir dans notre besace pouvant les persuader. Finalement, j’ai sorti une lettre de mon employeur en français… m’accordant mon congé sabbatique avec la date de reprise. Ça n’a pas été simple, mais c’est passé comme ça ! On vous raconte tout le détail dans un article sur ce passage de frontière peu fun. Montrer un réservation d’hôtel dans un autre pays que la destination peut parfois fonctionner également, nous avons eu des retours dans ce sens. Bref, tentez tout ce que vous pourrez trouver comme preuve de continuité de votre voyage ! Sinon, il y a une technique bien connue des tourdumondistes le faux billet d’avion électronique… Je ne vous le conseille pas frauder c’est mal, mais je vous explique après comment faire, juste pour satisfaire votre curiosité ; A l’aéroport acheter un billet retour ou billet de continuation, ok, mais sans se ruiner ! Avant toute chose, si vous en êtes arrivés là, il vaut mieux avoir pris quelques précautions Arrivez largement à l’avance, ce serait bête de ne pas avoir le temps de trouver une solution et voir votre avion partir…Ce sera plus simple et prudent si vous avez un smartphone avec un accès internet, même si la plupart des aéroports proposent aujourd’hui le wifi gratuit et des bornes d’ compte en banque avec des sous, c’est plus simple pour acheter un billet d’avion il parait. Le port de tête hautain n’est pas obligatoire, mais arriver bien en avance à l’aéroport, oui Achetez un billet d’avion retour remboursable ! Oui oui, ça existe, mais il va falloir taxer avant de se faire rembourser. Les billets d’avion en business class sont remboursables en intégralité ! Le hic, c’est qu’ils sont très chers, alors il faut avoir un compte en banque bien fourni. Un petit conseil, vérifiez quand même les conditions générales de vente… Certaines compagnies aériennes proposent des billets remboursables en classe économique, mais il faut chercher en amont… Pas évident si vous êtes à l’aéroport et pressés par le temps. Mais attention, dans tous les cas vous aurez des frais de transfert qui eux ne seront pas remboursés, que vous passiez par un site Internet ou une agence en direct. Ce n’est pas une grosse somme, mais il faut être prévenu ! Deux astuces piquées chez Fabrice, d’instinct voyageur copa airlines Amérique latine propose des réservations remboursables dans un court délai, on vous retiendra simplement 25 $. Aussi en réservant via le site orbitz, vous avez 24h pour vous faire rembourser gratuitement ! Et une astuce supplémentaire proposée par un lecteur, en réservant depuis le site et non .fr il est possible de se faire rembourser son billet d’avion dans les 48h sans frais. NB ces solutions sont à prendre avec une extrême prudence si vous êtes en dernière minute à l’aéroport. En effet cela prend parfois un peu de temps avant de recevoir le message de confirmation ! Ce serait ballot d’acheter un billet remboursable mais de ne recevoir le billet électronique qu’après le départ de votre vol… Le faux billet d’avion électronique… La fausse bonne idée Alors, je vous explique, mais faut pas le faire… Il existe d’autres solutions plus légales et moins risquées. Si vous avez un ancien billet d’avion électronique au format texte reçu par courriel, rien de plus simple, il suffit de changer les dates, éventuellement la destination si ça ne colle pas en ayant pris la peine de mettre les références d’un vrai vol tant qu’à faire. Le but étant de passer une simple vérification vous avez un billet en pdf, il faut utiliser un logiciel de retouche genre photoshop, the gimp pour rester dans le logiciel libre ou tout simplement vous n’avez pas le logiciel ou le savoir faire, il existe un site au moins qui produit des faux billets retouchés sur photoshop… pour 5 $. Je ne vous donne pas le nom, je n’ai vraiment pas envie de lui faire de la pub parce que c’est de la fraude, c’est po bien !. Encore une fois, je ne vous conseille vraiment pas cette méthode, car les agents vérifient de plus en plus souvent si les numéros de réservation et de vol sont exactes… Les autres preuves de continuation réservation d’hôtel, billet de bus transfrontalier, lettre de congé sabbatique… Voyez avec l’agent si un billet de bus transfrontalier ou autre preuve suffit, on ne sait jamais… Certains sont plus souples que d’autres. Ça dépend de la législation du pays de destination, mais surtout de la personne que vous avez en face de vous et des consignes qu’elle a reçu. Pour certaines destinations, un réservation d’hôtel peut convenir. Un lecteur nous a confié qu’il avait utilisé une réservation faite sur en Asie et que ça avait fonctionné sans soucis. Dans son exemple, il partait depuis la France pour la Thaïlande avec Lufthansa. Attention, ceci n’est qu’un cas ponctuel ! Comme dit auparavant, ça peut dépendre de la compagnie, de la destination et de l’agent, mais c’est bon à savoir si vous avez une réservation d’hôtel sur vous. Ça se tente… Dans mon cas une lettre de congé sabbatique indiquant ma date de retour au travail en France a fonctionné. Mais c’était une frontière terrestre. Il peut y avoir plein d’autres exemples de preuves » que vous serez dans un autre pays au delà la date du visa touristique, soyez créatifs ; Mais il faut que ce soit crédible et à l’aéroport, c’est loin d’être sûr que ça fonctionne. Réserver votre billet d’avion retour auprès d’une agence de voyage Certaines agences de voyage, conscientes du soucis, acceptent de délivrer un réservation de billet d’avion. Vous obtiendrez une réservation en bonne et due forme avec le tampon de l’agence et un petit mot pour le visa si nécessaire il faut parfois cette preuve de retour sur le territoire pour obtenir un visa. Bien sûr, à moins d’avoir un copain qui bosse dans une agence sympa, vous serez facturé de quelques euros en échange de ce service. D’après ce que j’ai pu lire à droite à gauche, il faut compter environ 20 €. L’avantage par rapport à bestonwardtickets, c’est que vous pourrez peut être avoir une réservation non disponible chez ce loueur » de billets d’avion. Louer un billet d’avion retour avec onwardticket, onewayfly, bestonwardtickets etc. Cette astuce, qui m’a été soufflée sur les réseaux sociaux par un lecteur, il y a quelques années, me semble être la solution idéale. Depuis la publication de cet article, nous avons eu pas mal de retours positifs ! Un service spécifique pour louer un vrai billet d’avion pour 24h ou 48h moyennant 10 ou 20$ existe ! Il y a même pas mal de sites à s’être lancés dans ce business. Ce sont de vrais billets à votre nom, avec le bon numéro qui va bien. Donc en cas de contrôle renforcé, vous n’aurez aucun soucis. Du coup, pas besoin de se prendre la tête à chercher un billet remboursable mais qui vous coutera quand même quelques sous, pas besoin de se charger de l’annulation du billet, et pas besoin de frauder avec un faux billet. Un vrai bon plan, bien légal, même si c’est un peu filou ! Par contre attention, toutes les destinations ne sont pas desservies selon sites… Le point le plus important selon moi, c’est la rapidité de livraison du billet d’avion. Si vous devez le louer en urgence à l’aéroport et que vous le recevez une fois que votre avion est parti, ça vous fera une belle jambe et quelques euros en moins…Si vous êtes joueur et que vous êtes dans ce cas, vérifiez au moins que les bureaux du site de ce service sont ouverts, en prenant en compte le décalage horaire ce n’est pas un robot qui fait l’achat de votre billet, mais bien des vrais gens…. Prévoyez également de passer deux heures avant la fermeture de l’enregistrement, c’est le délai que donnent la plupart des sites proposant la location de billets de continuation La qualité du service après vente est un point à ne pas négliger non plus, les erreurs étant assez fréquentes apparemment, quel que soit l’opérateur. Celui qui semble devenir une référence et tirer son épingle du jeu onwardtickets pour la qualité de son service après vente, le tarif abordable et la rapidité de livraison. Le site est en anglais uniquement contrairement à flyonward et onewayfly, mais il y a fort à parier que si vous avez recours à un tel service, vous vous débrouillez en anglais. Chez eux, c’est 12 dollars de base, le billet étant valable 48h important si vous faites un long vol avec correspondances. Ajoutez 5 dollars si vous voulez choisir la destination de vol loué et 1 dollar si vous voulez choisir la date du vol en gros si vous vous y prenez pas à la dernière minute. Au final, avec les retours reçus des lecteurs et les services qui se développent, je pense que la location de billet d’avion pour contourner ce fichu problème de billet de continuation si vous n’avez qu’un aller simple est la solution la plus simple et efficace, surtout si vous n’attendez pas la dernière minute à l’aéroport pour partir l’esprit tranquille. Louer un billet d’avion en aller simple avec Quand il y a foule, peu de chance qu’on aille vérifier que votre billet d’avion est authentique. Photo par Scott, licence CC by SA En conclusion, un bien long article pour vous dire qu’il est tout à fait possible de voyager sans billet retour ou billet de continuation, même si ce n’est pas toujours simple. De quoi tout de même se relaxer, bien qu’il faille un peu de préparation pour voyager l’esprit tranquille et passer les frontières sans anicroche ! Crédit photo couverture nicola since 1972 – licence CC by SA
Gaëlle vient de voyager seule en Asie pendant 6 mois, de Saint-Petersbourg en Russie à Bali en Indonésie. Elle a bien voulu se prêter à l’exercice de l’interview, l’occasion pour elle de faire une petite introspection à l’heure de son retour en France. Sans langue de bois, elle aborde ses moments joies, les difficultés rencontrées, ses prises de conscience et délivre ses conseils à celles qui n’oseraient pas se lancer. Bonjour Gaelle, pourrais-tu te présenter en quelques mots ? Bonjour Adeline, Je suis infirmière de métier depuis maintenant plusieurs années. Avant cela j’ai connu l’université et des études de lettres. J’ai récemment fêté mes trente trois ans . Je suis pour faire court une passionnée. Passionnée de photographie, passionnée de voyages, passionnée par le monde qui nous entoure et surtout l’humain. J’aime m’investir totalement dans mes projets. J’ai choisi il y a maintenant six mois de voyager autour du globe et ce sans vraiment savoir pour combien de temps même si mon budget avait été minutieusement calculé et si j’allais pouvoir découvrir tous les pays que j’avais en tête ou défini sur ma liste ». Il y a 6 mois, tu partais voyager seule en Asie, quel a été le déclic de ce voyage au long cours ? Quel était ton projet de voyage ? Pour être honnête, j’ai vécu une rupture compliquée il y a de cela quelques années. J’avais besoin d’en faire le deuil. Je vivais aussi beaucoup de difficultés et de pression dernièrement dans mon travail conditions difficiles pour exercer, manque de personnel, de matériel…. Après une lutte acharnée en équipe pour obtenir davantage de moyens auprès de ma hiérarchie sans réelle amélioration, j’ai décidé de partir découvrir le monde. J’avais ce voyage en tête plusieurs années auparavant car le véritable et tout premier déclic a été mon voyage au Japon en solo, c’était la première fois pour moi. Je m’étais jurée qu’après ce périple, si le voyage en solitaire n’avait pas été difficile à vivre, que j’appréciais cette adrénaline que procure l’aventure, je partirai en tour du monde. Le temps a passé par la suite, j’ai retrouvé ma routine mais je gardais en tête ce voyage et j’ai commencé à épargner au cas où ». Il m’a juste fallu un moteur, une lassitude dans ma vie quotidienne peut-être pour me donner ce coup de pied au derrière, cet élan. Certes ce ne sont sûrement pas les raisons les plus attendues mais pour moi il n y a jamais de bonnes ou de mauvaises raisons pour partir 🙂 Mon projet de voyage était peu défini, je veux dire par là que j’avais quelques pays en tête à ne pas rater mais que je partais dans l’idée de ne pas suivre une liste », de faire selon mon cœur et mes rencontres. C’est d’ailleurs pour cela qu’après avoir étudié longuement les devis des billets tour du monde j’ai choisi de ne pas en prendre. J’avais tout de même établi une trame. Je partais de l’Est pour aller vers l’Ouest, je commençais le voyage par la Russie en Hiver puis me dirigeais vers l’Asie pour rejoindre ensuite le Nouvelle Zélande, le Canada et les Etats-Unis. A l’époque, je me doutais un peu qu’il allait être difficile de tenir le budget pour ces trois derniers pays. Mais j’avais vraiment dans l’idée de les découvrir si j’en avais la possibilité. Dans quel état d’esprit étais-tu à l’aube de ton départ en Russie ? C’était un vivier d’émotions aussi bien positives que négatives. J’entends par là que j’étais excitée à l’idée de partir, j’avais sincèrement envie de me jeter à corps perdu dans l’aventure. Je me sentais déterminée et fière de pouvoir aller dans des pays que d’autres n’auraient fondamentalement pas choisi pour une première expérience solo au long cours. Mais je suis aussi une personne timide et ma petite voix intérieure me répétait constamment Oh mais tu es certaine de ton choix ? Tu veux vraiment prendre ce risque ? Te retrouver seule durant plusieurs mois voire une année ? ». Disons que j’étais mitigée, je pense que je me sentais pousser des ailes lorsque j’ai annoncé mon départ. Toutes mes connaissances, mes amis, ma famille étaient au courant. Ils me voyaient alors comme la femme courageuse », libre, déterminée qu’ils espéraient que je sois. Mais lorsque l’on est face à soi-même les doutes reviennent… J’avais cette rage de tout quitter, de tout abandonner et en même temps cette angoisse de l’inconnu, de ne pas savoir où j’allais mettre les pieds et si au retour cela se passerait bien. Même s’il faut reconnaître que pour moi ce fut assez facile car j’avais pris une disponibilité de l’hôpital. Et donc une fois de retour en France mon poste est conservé, je n’ai qu’à le retrouver. Durant ces 6 mois en Asie, quels ont été tes moments de bonheurs et à contrario les difficultés rencontrées ? Concernant les moments de bonheurs, ils ont été nombreux. J’ai vécu des rencontres extraordinaires aussi bien avec des voyageurs qu’avec des locaux. Dès mes premiers jours à Saint-Petersbourg, les paysages, la cuisine russe, la jovialité russe oui je sais que cela peut sonner comme un oxymore mais je vous assure qu’ils sont souriants 🙂 m’ont convaincu que j’avais fait le bon choix de partir. Par la suite, j’ai connu l’aventure du Transsibérien avec ses rencontres, ses partages, ses fous rires. J’ai parcouru les terres mongoles en chien de traîneau et j’ai vécu avec une famille nomade la vie d’éleveurs de Yaks, une expérience inoubliable j’en ai d’ailleurs encore les larmes aux yeux lorsque je l’évoque. J’ai rencontré une adorable jeune femme sur Hong Kong qui m’a fait découvrir sa ville mais aussi la nature environnante et la cuisine locale. J’ai parcouru le Nord du Vietnam à Moto et fait la boucle d’Ha Giang où j’ai pu y rencontrer des tribus locales, fêter le têt en compagnie de touchants vietnamiens dans leur maison. J’ai assisté à un lever de soleil magique sur le Lac Inle au Myanmar en observant quelques pêcheurs. J’ai contemplé de merveilleux couchers et levers de soleil tous plus beaux les uns que les autres même si celui sur la croisière des îles Komodo en Indonésie reste un de mes meilleurs souvenirs. J’ai humé tant de douces odeurs sur les marchés, flâné et observé la vie bouillonnante qui s’y passe. J’ai tant de jolis et intenses souvenirs qui me reviennent, la liste est trop longue 🙂 Concernant les difficultés rencontrées, je dirais parfois une certaine incompréhension, une incapacité à s’adapter à une nouvelle culture. Ce fut le cas pour moi au Vietnam non ne me jetez pas la pierre 🙂 J’étais totalement perdue, déboussolée et dans l’impossibilité de comprendre ce qui se passait. Tout allait trop vite pour moi. Malgré les belles rencontres que j’ai pu y faire, je n’ai pas réussi à passer outre ce choc culturel. J’ai ainsi connu un gros coup de blues, un de ceux qui vous font vous demander s’il est temps de rentrer ou non j’étais alors à trois mois de voyage. Pour tout dire, je suis même tombée malade en arrivant au Myanmar après un mois de voyage au Vietnam, je crois que définitivement mon corps a exprimé son mal être. Une autre problématique pour moi a été la nourriture dans certains pays, non pas que je n’aimais pas celle-ci mais trop de gras tue le gras 🙂 et notamment en Birmanie où j’ai souffert du peu de variété alimentaire. A la longue, c’est éprouvant de ne pas pouvoir goûter à un bon fromage ou tartiner son morceau de baguette. Cela peut paraître futile je sais mais sincèrement après tant de mois passés sur les routes, j’envisage une grosse cure de pain, de fromage et de bon vin avec modération bien sûr 🙂 Tu as fait évoluer ton voyage en ne restant qu’en Asie ? Pourquoi ce choix ? Je pense que comme tout voyageur sur les débuts, j’ai eu tendance à vouloir faire beaucoup, à vouloir tout voir, tout entreprendre. A découvrir la moindre parcelle de terrain , à explorer chaque recoin d’une ville. Avec le temps, j’ai commencé à fatiguer de ce rythme, je me suis alors posée davantage dans certains endroits en prenant le temps de découvrir réellement ce qui se passait autour de moi. Le concept du slow travel dont j’avais évidement entendu parler mais dont j’ignorais tout, m’est alors apparu comme nécessaire. Je n’ai pas réellement voyagé le plus lentement du monde mais disons que trois semaines à un mois dans chaque pays est devenu la norme pour moi. C’est ainsi que je me suis retrouvée à suivre des personnes que j’avais rencontrées dans tel ou tel lieu. A prendre en compte mes envies du moment, à écouter mon cœur et à suivre ce qu’il me dictait. Dès que je me sentais bien dans un pays, je décidais de l’explorer davantage. Ce fut le cas notamment pour la Thaïlande du Nord et la Malaisie qui d’ailleurs n’étaient pas initialement sur ma liste de départ. J’ai donc décidé de me recentrer uniquement sur l’Asie afin de pouvoir plus tard prendre le temps de découvrir la Nouvelle Zélande et les autres destinations. Après réflexion, il est plus important pour moi de pouvoir m’établir dans un pays pour en comprendre la culture que de courir après une liste » et de cocher une to do list ». Qu’as-tu aimé du voyage en solo ? Et détesté ? Pas de langue de bois ! Tout d’abord, je tenais à le répéter mais c’était une fierté pour moi de partir seule, ça l’est toujours. Non pas parce que tous mes amis et ma famille me répétaient que j’étais courageuse » ce terme pour moi est d’ailleurs hors de propos mais c’est un autre débat 🙂 mais parce que je bravais ma timidité, je sortais de ma zone de confort, j’envisageais l’inconnu comme un compagnon de route au long cours. Lorsque l’on découvre une expérience nouvelle, on est toujours dans l’euphorie et l’excitation, dans la démonstration. Passé ce moment, jai découvert principalement l’humilité, la tolérance, l’ouverture d’esprit mais surtout la patience. Ce voyage en solo m’a appris à communiquer différemment, à m’adapter à une culture, à l’autre, à parler une langue différente, à comprendre une autre façon de penser. Finalement, je me suis ouverte au monde. Je me suis surprise à éprouver de la joie, de la compassion, de la tristesse face à certaines situations. J’ai réussi à prendre le temps » d’observer la vie qui se déroulait devant mes yeux, j’ai pu vivre l’instant présent » et ça ça n’a pas de prix. Le cœur des hommes est empli de générosité, de bonne volonté et d’envie d’aller vers l’autre, j’ai appris à redécouvrir tout ça. Pour moi, les mauvais côtés du voyage en solo reste l’organisation qui peut parfois s’avérer fatigante. J’ai aussi peu apprécié certaines nuits en dortoirs avec des voyageurs peu à l’écoute des autres. J’ai parfois trouvé très longues les heures d’attente pour prendre les transports. En effet, nous passons parfois davantage de temps dans les transports que dans certains endroits. J’ai aussi mal vécu par moment le comportement de certains voyageurs peu soucieux de l’environnement ou de la culture de certains pays. Je dirais pour finir que la solitude et le fait de devoir constamment créer de nouveaux liens et les défaire restent les deux points les plus compliqués à gérer. J’ai été très peu seule durant mes six mois de voyage mais le peu de temps où je l’étais il a fallu retrouver la motivation de repartir en solo. Et puis je m’attache assez rapidement aux personnes quand le feeling est au rendez-vous alors devoir déconstruire pour reconstruire de nouvelles relations a été plus qu’éprouvant et difficile quelques fois. Dans les pays que tu as traversés durant ce voyage, lesquels conseillerais-tu les yeux fermés aux voyageuses solo et pourquoi ? Les premiers qui me viennent à l’esprit sont bien évidement la Thaïlande et le Vietnam sans hésitation. Tout y est facile et accessible que ce soit pour les transports, les hébergements et les lieux à visiter. Ce sont aussi des pays très riches culturellement et je pense là notamment au Vietnam qui a une histoire forte et passionnante. Dans ces deux pays, il est facile pour une femme de voyager et de faire de nouvelles rencontres. Beaucoup de Français voyagent dans ces pays si l’anglais ou les autres langues sont compliquées à parler pour certaines ça peut aider 🙂 Je dois ajouter que la nourriture dans ces deux pays reste un point fort pour éviter la lassitude alimentaire. Tu as publié un joli texte sur Facebook quelques jours avant ton retour. Tu dis être allée à la recherche du lâcher prise, de la quête du bonheur, la quête de soi ». A chaud, quelles leçons de vie as-tu envie de retenir et en quoi penses-tu que ça va t’aider dans le futur ? Je dirais la simplicité et une attention particulière portée sur l’environnement. J’avais déjà un sérieux penchant pour une vie plus simple et loin de l’hyper consumérisme tel qu’on le connait aujourd’hui mais j’ai vraiment envie de continuer ces efforts dans ma vie quotidienne. Lors de ce voyage, j’ai ouvert les yeux sur certains aspects superficiels de nos vie, sur nos habitudes aussi de geeks ». Je n’ai pas envie d’oublier que la communication verbale, le face à face avec l’autre reste une priorité, un besoin, une ouverture aux autres et au monde. Même si je suis moi même blogueuse, que j’utilise les réseaux sociaux etc… je souhaite garder une humanité dans les contacts, éviter ce néo narcissisme » qui envahi nos vies et nous poussent à aller toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus fort. J’ai pris aussi conscience que les relations sont complexes, que les langues sont essentielles à la compréhension des cultures. Qu’il est important de prioriser ses envies, je ne veux plus courir ni vivre sous la pression quotidienne sociétale. Pardonnez moi ce cliché mais il est bon de vivre chaque seconde intensément, de ressentir, de sentir, de voir, de percevoir le monde qui nous entoure et non pas juste l’effleurer ou le malmener. Je suis une épicurienne, curieuse de pouvoir m’enrichir, me nourrir de chaque moment passé aux côtés des autres. Ma vision reste humaniste avant tout et je ne veux pas oublier qu’il est encore possible d’entretenir de belles relations avec les autres sans être perverti par l’argent, de sillonner les continents et d’apprendre qu’à l’autre bout du monde il est possible de se contenter d’un plat de riz et de légumes avec simplicité et avec le sourire. La notion de partage me suivra je pense dans les années à venir, je souhaite garder toute cette énergie positive pour la transmettre toujours par le biais de la photographie et du blog. Je crois qu’au fond je souhaite simplement arrêter de malmener mon corps et mon esprit. Je garde un certain enthousiasme à continuer de m’informer sur nos innovations, nos révolutions, nos guerres, nos sauvetages… Je souhaite simplement rester alerte et ouverte. Mais je suis aussi sincère sur le fait que le voyage ne change pas notre nature profonde, il transforme et améliore notre vision du monde, nous aide à le redécouvrir autrement, à le percevoir différemment. Relire mes meilleurs souvenirs de voyage ne sont pas sur Instagram Que dirais-tu à la Gaëlle d’avant ce voyage ? Je lui dirais arrête de te prendre la tête » ! La vie est courte et il faut en profiter. Prends du recul et sois nécessairement une bonne personne. Crois en toi et persévère sur la voie du partage et de l’harmonie. Détache toi des mauvaises personnes, continue de t’informer au quotidien et prends des risques ! Ce voyage t’a appris que tu pouvais grandir et t’épanouir par toi-même alors n’aie plus peur ! Quels conseils donnerais-tu à une fille qui n’ose pas se lancer dans le voyage en solo ? Ayant été dans ce cas quelques temps avant de me lancer il m’aura fallu dix ans 🙂 je dirais tout simplement de s’écouter. Le voyage en solo fait peur et il est normal d’avoir un temps de décision plus ou moins long avant de se lancer. Prenez le temps de dresser une liste de pour » et de contre » qui pourra vous aider et vous guider vers un choix. Discutez sur les groupes de voyage, lisez les blogs de voyageuses solo, feuilletez les magazines et les guides de voyage… En somme élargissez vos horizons afin de pouvoir plus facilement comprendre et prendre la décision de partir. Pour ma part, il n’était plus question de reculer. Faites vos propres choix et n’écoutez que vous. L’aventure en solo est merveilleuse et vous ouvre les portes du monde. Vous aurez l’occasion de pouvoir approcher de magnifiques cultures, de parler des langues étrangères, de vous découvrir des talents et des capacités insoupçonnés, d’aller à la rencontre des autres. C’est une expérience unique et inoubliable! Le pas à franchir peut s’avérer difficile pour certaines mais je vous le redis c’est vraiment l’aventure d’une vie! Un mot à ajouter ? Un message qui te semble important à faire passer auprès de la communauté des voyageuses solo et que tu n’aurais fait passer dans les réponses précédentes ? N’ayez pas peur de la différence, continuez à embrasser d’autres cultures. La plus belle des découvertes reste l’autre, l’être humain. Chouchoutez la nature, dorlotez l’environnement. Les petits gestes au quotidien tels que boire avec une paille en Bambou plutôt qu’en plastique, ne pas acheter de bouteilles plastiques mais privilégier une gourde, se démaquiller avec un gant microfibre bambou… Ne pas marcher sur le corail… Si si je vous jure je l’ai vu de mes yeux vus ! Un jeune homme qui se prenait en selfie tout en marchant sur le corail… En voyage suivez votre instinct c’est cliché mais encore une fois ça s’est avéré très efficace pour moi, si vous décidez de partir, conservez votre audace ! Ne vous laissez pas influencer par Pierre, Paul ou Jacques qui tentera de vous démontrer par A+B que c’est une erreur ! N’oubliez pas que malgré toutes les discriminations dont nous faisons souvent l’objet, nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique et libre, profitez en ! La peur n’évite pas le danger mais veillez tout de même à faire attention à bien vous renseigner sur les pays que vous souhaitez découvrir comment se vêtir, quelle attitude parfois adopter…, vivez votre aventure mais dans les limites que vous vous êtes imposées sans jamais vous forcer. Ecoutez-vous tout simplement 🙂 Et bon voyage 🙂 Vous pouvez suivre Gaëlle sur Facebook, Twitter et Instagram. Aller plus loin sur le voyage en solo et l’Asie Pour compléter cet article, je vous conseille de lire mes articles sur le voyage en solo Préparer son voyage pour ne rien oublier et surtout pas de vérifier la validité de son passeport avant le départ Organiser son premier voyage seule pour être définitivement prête avant le grand départ. Que faire en Asie ? Tous mes récits Relire l’interview très inspirante de Corinne Stoppelli
6 mois en asie du sud est