masque james bond mourir peut attendre
Commel'immortel James Bond, ses films ont plusieurs vies. Espérons donc qu'au fur et à mesure des visions et des années, les défauts de MOURIR PEUT ATTENDRE s'effaceront devant ses qualités et qu'il s'améliorera à nos yeux avec le temps. Pour l'instant, nous restons sur l'impression partagée d'une apothéose annoncée qui n'a pas tenu
Résumé: Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide : il s'agit de sauver un scientifique qui vient d'être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d'un mystérieux ennemi
Accessoirejames bond 2020 versus virus : Le masque est l'accessoire clef du nouvel épisode de James Bond 2020 : Mourir peut attendre en version coronavirus. Dans ce nouvel opus de James Bond, 007 est confiné chez lui pour affronter un ennemi d'un autre type. Il va avoir besoin d'une accessoire James Bond d'un autre ge
ClubJames Bond France. 19 janvier 2006. 0. Martin Campbell est le réalisateur de Goldeneye (1995) et de Casino Royale (2006). On lui doit l’introduction de deux nouveaux acteurs : Pierce Brosnan et Daniel Craig dans le rôle de 007 avec, dans les deux cas, un succès critique et public. Il est également le réalisateur le plus âgé à
Àlire : "Mourir peut attendre" : le dernier James Bond de Daniel Craig récolte un double zéro chez "Le Masque"
Site De Rencontre Avec Chat Gratuit. Sur le mur du cinéma Darcy, fermé depuis cet été, l’affiche du dernier 007 fait pâle figure. C’est d’ailleurs le visage sardonique de Rami Malek, qui incarne le personnage déroutant et terrifiant de Safin, que nous retrouvons sur la façade d’un lieu, où personne n’a semble-t-il souhaité se confiner MOURIR PEUT ATTENDRE semble prévenir le méchant de James Bond, en police stencil de couleur blanche sur fond peanut ». Sean Connery, lui, n’a pas été de cet avis, sans doute lassé par les incessants reports de sortie du vingt-cinquième opus de la franchise Bond. Cary Joji Fukunaga, un des réalisateurs de l’excellente série TRUE DETECTIVE, succède aux commandes à l’exceptionnel Sam Mendès. Et dans ce vingt-cinquième opus james bondien », Daniel Craig incarne pour la cinquième et dernière fois le trouble agent secret. A moins que Craig soit atteint, comme son ainé, du syndrome NEVER SAY NEVER AGAIN, qui verra le retour de Connery dans le costume de l’agent secret, douze ans après l’avoir abandonné à d’autres ? Alors, à défaut de vous chroniquer le dernier James Bond, je vais tenter de rendre un modeste hommage au premier, et réellement seul acteur bondien de la série le piquant Sean Connery, décédé aux Bahamas à l’âge de quatre-vingt-dix ans. Il incarna 7 fois l’agent 007 James, fils de l’écossais Andrew Bond et de la suissesse Monique Delacroix. Fleming accentuera le côté Scottish » de l’agent secret dans ses quatre derniers romans, après avoir apprécié l’interprétation de Sean Connery dans Dr NO. LES HEROS VIEILLISSENT AUSSI Dans l’imposante filmographie de notre séduisant écossais, notons la réédition en dvd et Blu-ray de ROBIN AND MARIAN de Richard Lester 1976, LA ROSE ET LA FLECHE en français, avec l’inoubliable et unique Audrey Hepburn. Le film aborde avec douceur et mélancolie la vieillesse des héros … Une des versions les plus surprenantes de Robin des bois, dans une reconstitution précise et minutieuse du Moyen-âge, épopée romanesque sublimée par la musique de John Barry. Dans les bonus de cette nouvelle édition, vous aurez le plaisir de découvrir une longue interview de Sean Connery datant de 1983, année de la sortie de NEVER SAY NEVER AGAIN, le remake inattendu et non officiel d’OPERATION TONNERRE 1965. Sean Connery revient sur ses débuts, son complexe face à son manque d’éducation traditionnelle, et il répond malicieusement à des questions sur ce dernier James Bond, qui sera également pour lui son dernier. Il réaffirme son désir d’échapper à l’image de l’agent 007, en acceptant des rôles tels que celui du Robin des Bois de Lester. Mais comme il serait hors de question de nous contenter de ce seul ROBIN AND MARIAN, voici une filmographie subjective hors 007 de dix films qui ont marqué la carrière de Sean Connery et évidemment nos souvenirs de spectateurs. FILMOGRAPHIE SUBJECTIVE ET INSPIREE Pas de printemps pour Marnie 1964 la virilité du grand Sean et sa quête pour protéger sa femme Tippi Hedren fascina Alfred Hitchcock dans ce film pessimiste et violent. Le cinéaste en oublie sa réputation de maître du suspense … La Colline des hommes perdus 1965 après Les sentiers de la gloire de Kubrick, Sidney Lumet s’attaque lui aussi à l’armée, dans un camp disciplinaire anglais en plein désert libyen, avec au milieu une colline que les soldats sont contraints d’escalader. Sean Connery était donné gagnant à Cannes pour ce film féroce, il fut battu par Terence Stamp dans L’Obsédé. Shalako 1968 un western cruel et violent signé Edward Dmytryk, pour le plaisir de retrouver Sean Connery dans le rôle titre aux côtés de notre » nationale ! Zardoz 1973 2293, la terre est en ruine, les Brutes et les Exterminateurs travaillent pour une communauté ayant découvert le secret de l’immortalité. Une réflexion splendide et philosophique, élaborée par John Boorman, avec la mystérieuse Charlotte Rampling. L'Homme qui voulut être roi 1975 film d’aventures palpitant et épopée tragique adaptée de Rudyard Kipling. Sean Connery et Michael Caine sont prodigieux, la mise en scène de John Huston admirable. Un chef-d’œuvre. La Rose et la Flèche 1976 de Richard Lester une suite mélancolique de Robin des Bois et une réflexion sur la vieillesse de nos héros. Le Nom de la rose 1986 film à grand spectacle d’une beauté visuelle fracassante du français Jean-Jacques Annaud, adapté d’Umberto Eco, dénonçant non sans humour l’intolérance. La reconstitution historique du quatorzième siècle est très précise et impressionnante. Highlander 1986 brillant film fantastique de Russell Mulcahy, grand maître du clip vidéo, avec Christophe Lambert à son apogée, et la musique de Queen. Encore une histoire d’immortalité pour Sean Connery … décidément ! Les Incorruptibles 1987 après Hitchcock, de Palma. Le maître du split-screen et du split-focus filme en plans-séquences et en plongées l’affrontement d’Eliot Ness et d’Al Capone. La question posée par Sean Connery à la société américaine est la suivante Vous êtes prêt à aller jusqu’où ? ». Un opéra sanglant et maléfique. Indiana Jones et la Dernière Croisade 1989 Sean Connery apporte son humour, son élégance et sa malice aux folles aventures d’Indiana Jones, mises en scène de façon spectaculaire par Steven Spielberg. Intelligent et distrayant. Bonne rétrospective à toutes et à tous, et comme Zardoz, sortez ! Raphaël Moretto
REALISATION Cary Joji Fukunaga PRODUCTION Metro Goldwyn Mayer, Eon Productions Ltd, Universal Pictures AVEC Daniel Craig, Léa Seydoux, Rami Malek, Ralph Fiennes, Ben Whishaw, Naomie Harris, Lashana Lynch, Christoph Waltz, Ana de Armas, Jeffrey Wright, Billy Magnussen, David Dencik SCENARIO Cary Joji Fukunaga, Neal Purvis, Robert Wade, Phoebe Waller-Bridge PHOTOGRAPHIE Linus Sandgren MONTAGE Elliot Graham, Tom Cross BANDE ORIGINALE Hans Zimmer ORIGINE Etats-Unis, Royaume-Uni TITRE ORIGINAL No Time To Die GENRE Action, Drame, Espionnage, Thriller DATE DE SORTIE 6 octobre 2021 DUREE 2h43 BANDE-ANNONCE Synopsis Bond a quitté les services secrets et coule des jours heureux en Jamaïque. Mais sa tranquillité est de courte durée car son vieil ami Felix Leiter de la CIA débarque pour solliciter son aide il s’agit de sauver un scientifique qui vient d’être kidnappé. Mais la mission se révèle bien plus dangereuse que prévu et Bond se retrouve aux trousses d’un mystérieux ennemi détenant une terrible arme technologique… Il aura fallu vingt-cinq films pour que la saga James Bond touche enfin du doigt la transcendance qui lui manquait. La conclusion de l’ère Daniel Craig aura tout changé. Pour le meilleur et pour l’avenir. D’aucuns auront pris soin de remarquer que c’est la première affiche du film, à savoir celle qui fixait la sortie du film courant 2020 et non pas celle de la sortie définitive un an plus tard, que l’on a choisi de mettre en évidence sur la fiche technique ci-dessus. Pourquoi ? Parce que c’est celle que l’on garde en tête pour la sécheresse qui s’en dégage, mais surtout parce qu’elle aura surgi au moment précis où le doute et les extrapolations auront pris le dessus sur tout le reste. Il est désormais acté qu’à son corps défendant, Mourir peut attendre a fait date dans l’Histoire du cinéma. Parce qu’il fut le premier vrai grand succès de l’ère post-Covid-19, coiffant au poteau un Tenet trop précipité pour témoigner d’un retour aux affaires » ? Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Que le film se soit fait longtemps attendre – pas moins d’un an et demi de reports et d’incertitudes – et que son triomphe ait pu donner in fine l’impression d’avoir sauvé l’industrie cinématographique du désastre ne rendent que plus ironique la traduction française de son titre. Que son écriture se soit focalisée sur une arme virale activant la peur de la contamination par contact d’épiderme et la prise en compte de l’Autre en tant que menace, et ce alors même que la pandémie n’avait pas encore déferlé sur le globe, ne rend que plus irrésistible l’envie de le lire comme le vainqueur involontaire d’un duel contre l’ironie du sort. Le contemporain ordonne donc à lui seul le caractère historique de ce film, comme signe d’une synchronicité rare et insensée entre la sortie différée d’une œuvre artistique et le visage actuel d’un monde d’un cinéma ? ayant été radicalement transformé par toutes sortes de crises. De quoi estimer que le destin est déjà écrit, et qu’en dépit des formules établies faisant œuvre de résistance, il est temps de regarder l’inéluctable en face ? Banco. De la franchise elle-même au genre dont elle fut la matrice en passant par un héros ayant déjà signifié que la résurrection était son hobby Skyfall, les jeux sont faits une perte contre un gain, un adieu contre une promesse, un deuil contre une renaissance. Mourir peut attendre, certes, mais pas éternellement. Il aura fallu vingt-cinq films pour que cela arrive enfin. AU SERVICE SECRET DE L’ACTUALITE Finir un cycle par des funérailles dignes de ce nom voilà bien le mantra qui guide chaque strate conceptuelle de Mourir peut attendre. Encore fallait-il savoir comment s’y prendre, ce sur quoi les producteurs se sont cassé les dents en multipliant les changements d’orientation pendant des années. Histoire de ne pas perdre du temps là-dessus, on va se la jouer cash. Qu’importe les vraies raisons ayant entouré le désistement de Danny Boyle au profit du réalisateur de Sin Nombre et de l’impressionnante première saison de True Detective – on laisse volontiers à tous les relayeurs de news bouche-trou le soin d’enquêter sur le pourquoi du comment. Qu’importent les mille problèmes inhérents à ce genre de grosse production réécritures, retards, accidents… et dont on se fiche comme de notre dernière cuite à la vodka-martini. Qu’importe le tsunami d’hypothèses qui auront inondé les réseaux sociaux au sujet du contenu de son scénario avant même sa sortie. Quoique… Sur ce dernier point, le double sens suggéré par le titre No Time To Die nous avait un peu mis la puce à l’oreille. Les cinéphiles auront en effet pu se souvenir qu’il s’agissait là du titre original de La Brigade des Bérets noirs, film de guerre produit en 1958 par un certain Albert R. Broccoli et réalisé par… Terence Young, soit celui qui avait inauguré la saga en 1962 avec James Bond 007 contre Dr No. Coïncidence trop forte pour ne pas avoir envie d’extrapoler aussi bien sur la mystérieuse identité du vilain joué par Rami Malek allait-il s’agir du docteur No, qui serait cette fois-ci au-delà » de l’organisation Spectre et non plus l’un de ses membres ? que sur le sens véritable à donner à ce titre fallait-il comprendre No, c’est l’heure de mourir » ?. Même si une telle hypothèse aura fini tuée dans l’œuf, il reste tout de même de légers signes ici et là un générique qui fait apparaître le titre du film au travers de petits ronds de couleur ceux-là même qui ouvraient le générique de Dr No, un repaire final dont les décors bigarrés et les tenues scientifiques ont quelque chose de très familier, et surtout, cette idée sous-jacente de boucler une histoire et un trajet au travers de leur origine mythologique. Ironie du sort, diront certains, mais pas forcément à raison. Rappelons que l’une des plus grandes qualités de la saga James Bond aura toujours été de prendre le pouls d’un monde en transformation, d’en guetter les signes avant-coureurs afin de mieux réactualiser son icône centrale en curseur de l’époque traversée, et de trouver le point d’équilibre adéquat entre l’héritage à entretenir et la redéfinition à bâtir. En choisissant de s’adapter sans cesse – et pas toujours de façon très fine – aux effets de mode passagers et aux courants culturels du moment, l’univers bondien aura su trouver la clé de sa pérennité à travers les décennies, contrant de facto la menace d’expiration qui lui pendait au nez en cas de répétition ad nauseam d’une formule sans mise à jour ni remise en cause. Apparue sous les traits de Sean Connery en tant que mâle alpha à la virilité suprême et au charisme magnétique, la figure de James Bond allait peu à peu gagner en nuance et/ou en complexité, lézardant quelque peu cette image de monolithe machiste désormais si facile à vilipender. De la fragilité romantique de George Lazenby à la froideur introspective de Pierce Brosnan en passant par la décontraction royale de Roger Moore et l’humanité torturée de Timothy Dalton, chaque nouvelle incarnation de Bond aura su donner a posteriori l’image d’un changement dans la continuité et définir en soi le tracé global de la franchise. Au lieu de chercher à tout prix à lire la saga toute entière comme une pure ligne chronologique mission impossible au vu de certains choix narratifs parfois contradictoires d’un film à l’autre, c’est un monde en perpétuelle réinvention qui aura prix vie sous nos yeux, à la fois commentaire de l’époque traversée et travail constant de réflexion sur les possibilités de nuances d’un héros bien moins archétypal qu’il n’en a l’air. N’en déplaise aux puristes grincheux qui s’échinent à juger la saga incohérente depuis que Sean Connery a passé le flambeau, d’autant que c’est précisément à eux que Mourir peut attendre aura su donner l’ultime coup de grâce, en visant le point d’orgue de cette démarche autant qu’une profonde ouverture d’esprit vis-à-vis des changements tangibles sur la société en général et sur le cinéma d’action en particulier. Le défi était donc de taille. Trop de paramètres à honorer, trop de transformations à activer, et au final, trop de joie à laisser éclater. Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient d’abord de revenir quelques instants sur tout ce que l’arrivée de Daniel Craig dans la franchise aura su activer comme signes de mutation. Arrivant à point nommé en 2006 pour remettre les compteurs à zéro et refondre le métal de ses prédécesseurs, l’acteur british révélé par Layer Cake et Les Sentiers de la perdition n’aura pas fait que prolonger le travail avorté de Timothy Dalton sur cette mélancolie suicidaire propre au personnage imaginé par Ian Fleming. Il aura surtout fait irruption par la grande porte pour soumettre la masculinité de l’agent secret 007 à rude épreuve. Grâce à lui, Bond n’avait désormais plus grand-chose d’un mâle alpha chez qui le fait d’enfiler les péripéties et les conquêtes féminines serait signe d’indestructibilité, mais pratiquement tout d’un enfant perdu transformé en machine à tuer, à qui l’injustice du monde ne cesserait jamais de rappeler le poids constant de la mort. Avec aussi la triple cerise sur le gâteau une sécheresse qui prend aux tripes, un premier degré qui prend le pouvoir et une polygamie qui prend la porte. En cinq films qui auront fait le choix de la progression narrative et de la linéarité assumée une première dans l’Histoire de la franchise, la trajectoire du Bond redéfini par Craig aura préparé le terrain pour cette conclusion magistrale qu’est Mourir peut attendre, point de chute idéal d’une longue quête identitaire. Un petit rappel des faits s’impose donc pour mesurer le chemin parcouru durant ce long feuilleton, pour le coup assimilable à un gigantesque tour de montagnes russes sans ceinture de sécurité ni régulateur de vitesse. En tant que chapitre inaugural dévoilant l’origine du mythe, Casino Royale en aura très logiquement filmé la gestation progressive, via un agent 007 encore novice et incoercible qui se cherchait et s’affinait au contact d’une femme fatale dans tous les sens du terme. La tragédie déchirante qui aura achevé cette éblouissante redéfinition du schéma bondien aura suffi à dessiner toute la matière polémique de Quantum of Solace, suite stressée et stressante à souhait dans laquelle Bond, devenu une tête brûlée dominée par la rage du deuil, errait en vengeur impulsif qui accumulait les cadavres tout en résistant au destin protocolaire qui lui avait été assigné. Une fois le deuil achevé, Skyfall marqua la possibilité d’une première forme de résurrection » pour un héros écroulé sous le poids d’un passé difficile à exorciser, rien de mieux qu’une nouvelle mission aux relents de cure freudienne, histoire de se réincarner in fine en icône moderne ayant trouvé le point de jonction entre un passé à honorer et un futur à embrasser. De quoi lâcher enfin les chiens avec le double mouvement jouissif de Spectre créer du neuf avec du vieux le film se voulait une célébration des codes réactualisés de la formule bondienne et façonner un monde toujours plus obscur où le passé ne peut ni s’effacer ni se contrôler Bond se voyait alors rattrapé par sa propre histoire et de cette confrontation allait découler le sort de son monde. Au terme de ces quatre films, on quittait Bond sur un refus adieu le permis de tuer et un souhait bonjour la romance très loin du MI6 après avoir vaincu l’organisation Spectre. Faux point final, bien sûr que faire de tout cet héritage laissé derrière cette reconstruction en quatre temps ? Comment le transmettre et/ou le faire perdurer sans prendre le risque d’en faire une malédiction ? C’est ce thème décisif, couplé à ceux – bien plus risqués – de la famille et du sacrifice, qui allait enfin permettre à l’icône James Bond de ne plus se croire immortel et de toucher du doigt son propre crépuscule. TOXIC AVENGER Mourir peut attendre débute ainsi sur les chapeaux de roues pour ce qui est de mettre en exergue le poids douloureux de l’héritage à entretenir. D’abord via la visualisation de ce fameux souvenir traumatique dont la douce Madeleine Swann Léa Seydoux, élue du cœur de Bond, avait fait mention dans Spectre afin de justifier sa haine des armes – le massacre de sa mère par un tueur au masque blanc de kabuki dont les parents furent eux aussi autrefois tués par le père de Madeleine. Ensuite par l’incorporation au film de certaines réminiscences de la saga elle-même. Il suffit en effet ici d’une réplique Inutile d’accélérer, nous avons tout le temps devant nous », d’un thème musical celui, initié par John Barry, qui accompagnait le magnifique We have all the time in the world de Louis Armstrong et d’une atmosphère romantique en diable pour que le délicieux spectre d’Au service secret de Sa Majesté revienne toquer à notre cortex de bondophile. Un détail qui vaut bien une mise en alerte si l’épisode mélancolique et longtemps dénigré de Peter Hunt s’intègre ici en clin d’œil sur les deux extrémités du récit la chanson d’Armstrong accompagne le générique de fin, mieux vaut ne pas croire qu’une telle référence va griller d’entrée tout ce qui va rendre cette aventure particulièrement douloureuse pour James Bond. D’aucuns gagneraient d’ailleurs à y aller mollo sur les paris, tant le film chapeauté par Cary Joji Fukunaga met un point d’honneur à prendre à revers bon nombre de leurs attentes, et ce en complément d’une mise en scène extraordinairement sophistiquée qui ne cesse de multiplier les tours de forces. On en convient, cette ouverture majestueuse sur les collines de Matera fait mine de cocher toutes les cases de la tragédie romantique quelques signes inquiétants l’ombre de Vesper qui plane encore au-dessus de James, le bout de papier à double sens que Madeleine s’empresse de brûler après l’avoir écrit, etc… précèdent un soudain et inattendu déferlement d’action explosive qui prendra fin par une rupture sèche sur un quai de gare. Avec ce qui s’impose comme le pré-générique le plus beau et le plus sidérant de toute la saga, Fukunaga met cartes sur table avec ce qui va être l’épicentre du récit et la clé de voûte du parcours de Bond depuis quatre films pour l’agent 007, l’amour et le passé forment ici une double malédiction qui le contraint à contaminer et à détruire tout ce qui transpire la beauté, l’espoir et la tranquillité autour de lui. Le passé devient donc une menace Casino Royale est symboliquement réduit en cendres en moins de dix minutes, l’amour se change en vecteur croissant de doute et de méfiance l’être aimé est-il vraiment ce qu’il prétend être ?, les amants ne sont pas aussi éternels que les diamants, le happy end de Spectre n’est plus qu’un lointain souvenir, et le chaos repart de plus belle pour un agent secret qui doit reconsidérer son propre terrain de jeu comme étant un authentique réseau arachnéen. L’image qui clôt ce pré-générique vaut d’ailleurs de l’or un subjectif de Madeleine qui court à l’intérieur du train pour garder James dans son champ de vision, ce que Fukunaga traduit par un plan fixe qui cadre l’immobilité de Bond sur le quai de gare au détriment du train en mouvement. Tout est dit dans ce plan le passé qui isole et immobilise celui qui y reste bloqué c’est ce que Bond incarne, le passé qui ne meurt pas si l’on s’efforce de regarder derrière soi c’est ce que Madeleine persiste à croire, et finalement le temps qui avance trop vite et qui laisse irréversiblement les souvenirs les plus forts s’étioler peu à peu. La métaphore du sablier s’impose d’autant plus que le générique de Mourir peut attendre intègre non seulement cet objet mais aussi une horloge et des statues, soit les trois motifs principaux du générique d’Au service secret de Sa Majesté. Pour ce qui est d’enfoncer le clou sur le passé et l’héritage qui collent à la peau de Bond comme un vieux chewing-gum, c’est peu dire que Fukunaga n’y va pas de main morte, allant même jusqu’à retarder la tragédie à venir en jouant sur le visage de la vraie menace. On croit la connaître au vu de ce que la première heure du film laisse présager, mais il suffira d’un épisode jubilatoire à La Havane, le temps d’une bunga bunga des résidus de l’organisation Spectre qui voient leur piège destiné à Bond retourner fissa à l’envoyeur, pour que les dés du récit soient tout à coup relancés. Et il faudra bien 2h43 de film – jamais la saga n’avait visé aussi long – pour admettre que Bond entamait tout du long un authentique chemin de croix, ne cessant de saigner et de souffrir jusqu’à finir lui-même sujet d’un enterrement en bonne et due forme. Avec quelle menace, du coup ? Evidemment celle de l’héritage de sa propre franchise un certain Lyutsifer Safin = Lucifer auquel l’acteur Rami Malek offre une interprétation volontairement outrée, singeant la mégalomanie et le look baroque des vilains les plus cultes de la galaxie bondienne, en particulier ce troupeau de défigurés qui ont rejoué en boucle le vieux couplet de la domination de la planète depuis on ne sait quelle île isolée et avec on ne sait quelle arme insensée. Cet héritage-là, lui aussi, n’était pas immortel. Il se devait d’arriver à son excroissance ultime pour avoir lui aussi droit à ses funérailles. Reste que ce chant du cygne – car il s’agit aussi de ça – avait fort à faire en matière de refonte des règles les plus indéboulonnables de la saga. Visiblement pas apeuré à l’idée de faire chuter une idole pour en refondre le métal, Fukunaga opte pour une mutation radicale, en lien avec cette fameuse tradition que l’on évoquait plus haut. Savoir s’adapter aux nouvelles conceptions sociales et artistiques de l’époque en cours est un exercice que ce nouvel opus prend à cœur avec un geste que les puristes n’ont pas manqué de juger ultra-kamikaze. Sans doute pour la première fois dans l’Histoire de la franchise James Bond, la mise à jour » à l’œuvre fait mine de se conforter aux signes progressistes de l’époque ce qu’une horde de réacs mal dégrossis auront vite fait de qualifier de wokisme » pour au contraire mettre en exergue la nécessité de faire le deuil d’un mythe. On imagine bien que l’apport de Phoebe Waller-Bridge à qui l’on doit la série Fleabag pour les réécritures du scénario n’est pas étranger à ce grand chamboulement. Le premier stade réside dans une inversion totale des règles et des prérogatives sexuées, ce qui, dans une telle saga, relève du coup de poker – Fukunaga déballe pourtant une quinte flush là-dessus. Héros tragique et endeuillé qui sème la mort dès lors qu’il tombe amoureux, Bond devient ici le symétrique de la femme fatale qu’il emballait ou qu’il éliminait autrefois à l’usure. Et face à lui, la femme, affublée d’un prénom tout sauf choisi au hasard, devient le pivot des enjeux émotionnels du récit alors que Madeleine était jusqu’ici cette entité proustienne qui aidait Bond à se remémorer les choses qu’il avait oublié dont son premier amour, elle devient ici une autre Madeleine, celle du Vertigo d’Hitchcock, menacée de mort par l’espion qui l’aimait et qui, ici, contaminé à vie par un virus létal, ne peut plus l’étreindre ni la toucher. Pour un héros de cinéma dont la masculinité et la misogynie d’antan ont trop souvent été jugées toxiques », une telle audace narrative, qui appuie cette lecture critique tout en l’invalidant par inversion, a de quoi laisser bouche bée. Au fond, il ne faut pas s’étonner de se croire revenu à l’époque où George Lazenby déclarait sa flamme à Diana Rigg et n’hésitait pas à la demander en mariage, avec la fin tragique que l’on connait. Le reste du film se met au diapason pour chambouler la matrice bondienne, histoire de mieux la refondre et la transcender. D’abord par ce choix couillu – mais très bien vu – de reléguer le matricule 007 au rang de simple numéro libre de droit, ici octroyé à une talentueuse espionne au service du MI6 parfaite Lashana Lynch que Bond se contente ici d’épauler dans son enquête – il s’agit donc du seul film dans lequel 007 se dédouble » afin de mieux se redéfinir en rôle interchangeable. Même verdict pour cette façon de laisser les rapports et les caractères tordre un à un les fondamentaux de la franchise. Dans le cas le plus discret, on s’amuse de voir un Q geek et distingué Ben Whishaw faire furtivement son coming out au détour d’une réplique, ou un savant fou russe David Dencik finir ad patres à cause d’une remarque raciste ce n’est pas dans Vivre et laisser mourir qu’on aurait vu ça…. Dans le cas le plus visible, c’est sur le jeu de séduction que l’évolution se fait clairement ressentir. L’enjeu n’est ainsi plus celui que l’on attend lorsqu’une femme – en général une très jolie espionne – rentre dans le cadre et semble amorcer une ébauche de séduction avec Bond en gros, pas touche coco, on est là pour parler boulot ou pour s’y préparer, et en aucun cas pour aller faire la bête à deux dos sous la couette. Mention spéciale à l’épatante Ana de Armas qui offre au film sa scène d’action la plus jouissive en matière de chorégraphie – il est juste dommage que ce personnage disparaisse trop vite. Et pour ce qui est de cette autre présence féminine qui complique encore les choses à mesure que le récit lâche ses billes les plus capitales, le surplus d’émotion qu’elle apporte par sa présence/absence lors du climax final vaut justification de ce cocktail puissamment romantique qui tend souvent à supplanter l’action, pourtant vertigineuse à plus d’un titre. Face à tout cela, James Bond se voit du même coup confronté à un autre phénomène. On le sait incapable de vieillir de Dr No à ce film, il a toujours eu sensiblement le même âge, impossible à freiner dans la névrose intériorisée et l’exorcisme de ses traumas passés, captif d’un cercle vicieux et empoisonné. Un triple fardeau qui est aussi celui de son ultime Némesis, représentée non pas par son demi-frère Blofeld Christoph Waltz est ici réduit au rang de silhouette faussement omnisciente mais bien par le personnage de Safin, lui aussi orphelin travaillé par la souffrance et la vengeance. Leur confrontation finale dans une base secrète qualifiée de jardin empoisonné » toujours cette idée de toxicité qui se propage partout… mettra ainsi les choses à plat sur ce qui est à l’œuvre dans le récit mais surtout dans la saga elle-même. Safin le dit bien On prétend vouloir se battre pour le libre-arbitre et l’indépendance, mais on n’en veut pas vraiment. On veut qu’on nous dise comment vivre et mourir quand on regarde ailleurs […] Je veux que le monde évolue, vous voulez qu’il reste le même ». Que Mourir peut attendre soit perpétuellement drivé par les récentes mutations de nos sociétés contemporaines la révolution féministe, le mouvement social Black Lives Matter, les armes chimiques ciblant le génome humain, l’isolement des individus durant la pandémie du Covid-19… prouve bien ce que Bond/Fukunaga tente de faire ici sauver le monde/la franchise, non pas en le/la gardant intacte mais en l’amenant au bord de son propre précipice pour qu’autre chose puisse naître en retour. Affronter son ennemi, c’est se battre contre une idée de soi-même. Et le sacrifice est de facto la clé autant que la clé du film consiste à sacrifier la routine dans laquelle la saga s’était tranquillement lovée. Un peu comme si James Bond chutait à dessein de son piédestal, conscient d’être arrivé au terme d’un cycle. Mourir et laisser vivre, donc. A la fin du film, que reste-t-il de James Bond ? Un héros en pleurs qui lève les yeux au ciel, contemplant la mort en approche. Mais surtout un archétype réellement transcendé qui, après avoir si longtemps incarné la virilité la plus invulnérable, disparaît de scène en tenant par la main une peluche d’enfant. Retour vers cette enfance perdue, sublimation d’un amour à visage multiple maternel, fraternel, filial… qui fut l’alpha et l’oméga de son trajet de vie, et sacrifice ultime d’un être de chair et de sang qui se consume in fine en laissant le futur tracer tant de possibilités. L’hommage que lui rend l’équipe du MI6 en fin de film – une scène qui n’a étrangement pas été si analysée que ça après la sortie du film – consistera en la lecture sobre d’une phrase-bilan qui cible l’agent secret désormais défunt La fonction de l’homme est de vivre, non d’exister. Je ne gâcherai pas mes jours à les prolonger. J’userais de mon temps ». Est-ce à dire que James Bond a clairement fait son temps et que tout est désormais à réécrire ? Est-ce que l’agent 007 ne sera donc plus qu’une histoire à transmettre de génération en génération, comme la toute dernière scène semble le suggérer ? Ce qui est sûr, c’est que ce prodigieux dernier quart d’heure ne nous facilite pas les choses en matière de prédictions sur l’avenir de la saga. Même en sachant que James Bond will return si si, allez jusqu’au bout du générique de fin…, on se retrouve à l’image du Bond de Spectre tiraillé de toutes parts, balloté tel un cerf-volant qui danserait dans un ouragan, et surtout incapable de prédire quelle pourrait être la couleur principale de la prochaine aube bondienne. Alors oui, de par sa démarche réformatrice hors du commun et cet éblouissant point final qu’il a su offrir à cet arc narratif en vingt-cinq films, Mourir peut attendre a dépassé toutes les espérances. Et oui, cette audace a fait polémique, certains puristes ayant manifesté leur colère ou frisé carrément la syncope. Mais tant mieux si le résultat final a su engendrer un clivage aussi violent après tout, toute révolution n’a jamais été un dîner de gala.
Mourir peut attendre *de Cary Joji FukunagaFilm américain, 2 h 43Les héros sont fatigués et les spectateurs risquent de l’être tout autant à l’issue des près de trois heures du nouveau James Bond, le dernier incarné par Daniel Craig qui, à 53 ans, tire sa révérence. À tous les sens du terme, même si l’on n’en dira pas davantage, au risque de dévoiler les dernières minutes du britannique dont la superbe s’est un peu momifiée, bien qu’il retrouve son élan lors de scènes d’actions scrupuleusement réglées mais peu inventives, a vu le temps passer et de nouvelles générations de professionnels reprendre le flambeau. Son mythique matricule, le fameux 007 », a même été réattribué dans ce volet à une jeune et sculpturale collègue une femme noire en lieu et place du mâle blanc imaginé par Ian Fleming !L’ADN comme vecteur de mortPourchassant un méchant psychopathe nommé Lyutsifer Safin, Bond se voit mêlé à une intrigue bien dans l’air de l’époque, puisque l’arme de destruction massive promue par cet esprit malade choisit l’ADN de ses victimes comme vecteur de mort !→ CRITIQUE. Black Widow », super-héroïne à la rescousse du box-officeAu passage, l’espion retrouve son amour perdu lors du dernier opus, Spectre, il aura patienté durant six ans, un exploit pour un tel séducteur, la mystérieuse Madeleine Swann, elle aussi aux prises avec l’inquiétant Safin. Le comédien Rami Malek dont le regard dévore littéralement le visage campe cette âme qui cache sa perversité derrière le masque d’une apathie un tantinet de Armas, pétillante surpriseTours et détours jalonnent le récit, dont une séquence explosive et réjouissante à Cuba, illuminée par la pétillante et agile Ana de Armas - dévêtue d’une stupéfiante robe noire - qui actualise de son charme ironique le modèle classique de la James Bond Girl ». Sa prestation est l’excellente surprise du film, beaucoup plus intéressante, en dépit des clichés attachés à son personnage, que la Madeleine larmoyante confiée à une Léa Seydoux éplorée dont la partition lasse réplique que lui donne Bond énamouré ne convainc pas davantage. Est-ce répréhensible que d’avouer préférer la causticité et le politiquement incorrect d’un espion autrefois coureur de jupons à sa conversion à l’amour unique - même si cette monogamie n’est pas nouvelle dans la carrière de l’agent secret ?Mais la faiblesse du trop long-métrage à la réalisation calibrée réside avant tout dans l’alternance systématique entre scènes musclées et pétaradantes, avec armes et véhicules en tous genres et tunnels statiques trop bavards où les personnages refont le monde à grand renfort de propos d’une banalité déconcertante… sur la vie, la mort, la fuite du temps, les valeurs auxquels on croit encore ou on ne croit plus. Avoir laissé s’éterniser à l’écran ces monotones échanges restera l’un des mystères que l’équipe au complet des services secrets occidentaux n’aura pas su percer à jour.
Safin "James Bond. Antécédents violents. Permis de tuer. Vendetta contre Ernst Blofeld. Amoureux de Madeleine Swann. Je croirais parler à mon reflet dans un miroir." James Bond "On a fait des choix légèrement différents." Safin "Non. Nous avons seulement élaboré différentes méthodes en vue du même but. La seule chose, c'est que tout vos talents mourront avec votre corps tandis que les miens longtemps me survivront. Et l'important dans la vie est de laisser quelque chose derrière soi." ―Lyutsifer Safin et James Bond se rencontrant pour la première fois.[src] Lyutsifer Safin est né dans la famille de Gostan Safin, un entrepreneur pharmaceutique originaire du Kazan[2] qui a fabriqué des toxines pour l'organisation criminelle du SPECTRE. Les poisons étaient cultivés dans "le jardin empoisonné", une île abritant un bunker datant de la Seconde Guerre mondiale qui est située dans la mer d'Okhotsk, quelque part entre le Japon et la Russie, dans laquelle Lyutsifer a également grandit, étant ainsi devenu familier avec les différentes plantations toxiques du complexe. Alors qu'il était âgé de 16 ans[2], le SPECTRE a chargé l'assassin M. White d'éliminer toute sa famille au botulisme, une toxine rare d'origine végétative, alors que les Safin passaient du temps dans leur domaine familiale insulaire. Le but de cet assassinat était de permettre au SPECTRE de reprendre le contrôle du "jardin empoisonné"[3]. Après avoir été empoisonnée, toute la famille a été transportée d’urgence par hélicoptère dans un hôpital privé de la ville de Severo-Kourilsk fondé par Gostan mais seul Lyutsifer a pu être sauvé, bien qu'il fût dans le coma pendant un certain temps. Il a ensuite hérité de l'empire massif de son père, qui comprenait des résidences, des usines et des entreprises pharmaceutiques[2]. Bien que Lyutsifer eut survécu au massacre, son visage a été gravement marqué par les effets de l'intoxication à la dioxine et il a aussi été traumatisé par l'évènement. Désormais rempli d'une soif insatiable de vengeance contre le SPECTRE et ses membres, il a cherché pendant des années à démanteler l'organisation en commençant par cibler White lui-même, devenant petit-à-petit un bioterroriste et un scientifique particulièrement puissant. À la fin des années 1990[4], Safin, portant un masque traditionnel japonais Nô pour couvrir son visage défiguré, a tenté d'assassiner White dans sa maison à Nittedal, en Norvège, mais n'a trouvé que sa femme et sa fille, Madeleine Swann, alors âgée de six ans. Après avoir tué la femme de sa cible pour blesser son ennemi psychologiquement et la punir du seul crime d'être mariée au meurtrier de sa propre famille alors qu'elle n'était pas impliquée dans ses crimes, Safin a été abattu plusieurs fois par Madeleine avec un Beretta caché sous un évier et est tombé du haut de sa chambre située en mezzanine. La jeune fille a ensuite emmené son corps inerte à l'extérieur de la maison pour s'en débarrasser mais le tueur était toujours vivant et a poursuivi l'enfant horrifiée jusqu'à ce qu'elle soit prise au piège sous un lac gelé dans lequel elle est tombée. Après avoir regardé pendant quelques instants Madeleine s'agiter sous la glace, Safin s'est tout-à-coup senti lié à elle et a donc choisi de la sortir de l'eau et d'épargner sa vie, disparaissant ensuite des radars. De son côté, Madeleine a coupé les pons avec son père, lui reprochant les assassinats ignobles qu'il a réalisé dans sa vie. Lyutsifer Safin est un homme extrêmement dangereux et puissant. Il est remarquablement calculateur et ingénieux, réussissant à déjouer pratiquement tous ses ennemis, y compris un agent occidental particulièrement entraîné et le chef du SPECTRE Ernst Stavro Blofeld lui-même. En raison de son passé douloureux, Safin éprouve de la difficulté à discerner le Bien du Mal et pense agir comme un héros[5]. C'est aussi un criminel mégalomane et arrogant qui se considère comme "un Dieu invisible" qui engendre le chaos pour façonner le monde à son image et croit que sauver la vie d'une autre personne la relie à cette dernière de sorte qu'elle lui appartient. Il est habituellement calme et ne s'énerve jamais mais cela contribue à lui donner un air sinistre et menaçant. Safin est aussi déterminé et ne reculera devant rien pour atteindre ses objectifs. Dans les films[] 007 Spectre film[] Une Madeleine Swann adulte parle à l'agent du MI6 James Bond de la tentative d'assassinat de son père par Safin, bien que sans le nommer. Mourir peut attendre film[] Plan[] "Il y a une chose que personne ne veut avouer, c'est que la plupart des gens ont envie qu'il leur arrive des choses. On prétend entre nous vouloir se battre pour le libre arbitre et l'indépendance alors qu'au fond, ce n'est pas trop ça qu'on recherche. On veut qu'on nous dise quelle vie avoir, et ensuite mourir sans même s'en rendre compte. Les gens veulent tomber dans l'oubli complet, et nous sommes quelques-uns plus destinés à leur procurer cet oubli. Je suis leur homme, leur invisible Dieu qui s'insinue sous leur peau, dans leur sang." ― Safin révélant ses motivations à Bond.[src] Vers 2015, Safin apprend que M. White s'est suicidé car il était pris de remords en raison des activités de plus en plus néfastes menées par le SPECTRE et que James Bond a permis l'arrestation de Blofeld avec l'aide de Madeleine, l'ayant laissé être incarcéré dans la prison de Wakefield, en Angleterre, pour ses crimes contre l'humanité. Malgré cela, Safin a refusé d'abandonner sa vendetta et a donc étudié l'histoire de Bond avec l'intention de l'utiliser contre ses ennemis. Cinq ans après une dispute survenue entre Bond et Madeleine due à une tentative d'assassinat à leur encontre menées par des assassins du SPECTRE sous les ordres de Blofeld, Safin cherche à obtenir Héraclès, une arme biologique développée à la demande de Gareth Mallory, le directeur du MI6, qui contient des nanobots qui se propagent comme un virus au toucher et sont codés sur des brins d'ADN spécifiques, de sorte qu'ils ne sont dangereux que s'ils sont programmés sur le code génétique d'un individu. Safin a donc acheté les services du chercheur principal du projet, Valdo Obruchev, en sachant qu'ils pourront tous deux utiliser cette arme incroyablement dangereuse contre le SPECTRE et des millions de personnes sur la planète pour "sauver" l'humanité et recréer un monde avec moins de guerres et d'effusions de sang[6]. Démantèlement du SPECTRE[] Madeleine "Et pourquoi je ferais quelque chose pour vous ?" Safin "Parce que je suis prêt à tuer la personne que tu aimes le plus au monde." ―Madeleine Swann et Lyutsifer Safin[src] Conscient que le SPECTRE veut également la technologie pour tuer Bond, Safin anticipe le raid de la société sur le laboratoire de Londres dans lequel travaille Obruchev, ordonnant au scientifique par téléphone de se laisser enlever par l'escouade dirigée par l'assassin Primo afin de pouvoir par la suite reprogrammer secrètement Héraclès pour éliminer tous les membres du conseil d'administration du SPECTRE lors d'une réunion secrète à Cuba, épargnant Bond, qui devait initialement être tué par les nanobots. Bond capture ensuite Obruchev avec l'aide de l'agent de la CIA Paloma mais il est pris au dépourvu par l'agent double Logan Ash, qui tue son collègue Felix Leiter et s'échappe avec Obruchev, à la grande colère de Bond. Safin rencontrant Madeleine dans son bureau en se faisant passer pour un patient. Prévoyant désormais de tuer Blofeld dans la prison de Belmarsh où il est détenu, Safin envisage d'approcher personnellement Madeleine Swann pour la première fois depuis des années en sachant qu'elle est la seule personne autorisée à entrer en contact avec le détenu depuis son incarcération. Rencontrant la psychologue dans son bureau à Londres en se faisant passer pour un patient, il fait d'abord des allusions sur leur passé avant de révéler qui il est en offrant à Madeleine une boîte dans laquelle se trouve le masque qu'il a porté lors de leur première rencontre. Puisque Safin a sauvé la vie de la jeune femme, il estime qu'elle lui est redevable et lui demande de s'injecter Héraclès avec un parfum pour tuer Blofeld dans sa cellule, menaçant de tuer Mathilde, sa fille de cinq ans, si elle refuse en sachant qu'il est la dernière personne qu'elle aime. Lorsque Bond retrouve Madeleine de manière inattendue dans la cellule de Blofeld, il remarque qu'elle est stressée et la touche au poignet, s'infectant donc sans le savoir avec Héraclès alors que Madeleine, horrifiée, décide de partir. Durant son interrogatoire, Blofeld fait perdre à Bond son sang-froid en révélant qu'il a tenté de briser son lien avec Madeleine, amenant celui-ci à l'attaquer et à le contaminer sans le savoir avec Héraclès, le tuant comme Safin l'avait prévu. Capture de Madeleine et de Mathilde[] Safin étant sur le point de capturer Madeleine et Mathilde. Retrouvant Madeleine à Nittedal, Bond est informé par cette dernière du passé et des actions de Safin et découvre l'existence de Mathilde, qui est également la fille de Bond, bien que Madeleine tente de le nier. Le Britannique apprend ensuite grâce à sa collègue Nomi que Safin poursuit maintenant ses opérations puisque Ash et leurs hommes sont en route dans des SUV et motos noirs pour capturer le couple ainsi que Mathilde. Bien que l'agent anglais parvienne à tuer Ash et plusieurs sbires de Safin au cours d'une course-poursuite tendue, il est suffisamment distrait pour permettre à ce dernier de capturer Madeleine et Mathilde. Affrontement final et mort[] "À présent, nous avons tous deux le poison du chagrin d'amour en nous. Deux héros d'une tragédie dont nous sommes les auteurs. Toute personne que nous touchons reçoit notre malédiction. Tout baiser sur leur joue... toute caresse... les tuerait sur-le-champ. Oui... Madeleine. Oui... Mathilde. C'est toi qui m'a forcé à faire ça. C'est toi qui a fait ce choix." ― Les derniers mots de Safin avant d'être tué par Bond après l'avoir infecté avec des nanobots qui tueraient Madeleine et Mathilde.[src] Safin, Obruchev, Primo et leurs hommes reprennent ensuite le contrôle du "jardin empoisonné" et l'utilisent désormais pour créer les nombreux nanobots qu'ils prévoient de propager dans le monde entier. Tout en leur faisant visiter le jardin botanique toxique de son père, Safin sépare également Madeleine de Mathilde, gardant l'enfant avec lui comme moyen de pression et laissant Primo conduire sa mère dans une cellule pour lui faire boire un thé censé la rendre aveugle, bien que Madeleine échappe par la suite à la garde du sbire. Safin confrontant Bond pour la première fois alors qu'il détient Mathilde. Localisant les antagonistes, Bond et Nomi s'infiltrent dans le repaire et commencent à éliminer les sbires du bioterroriste avant d'installer des explosifs dans le laboratoire d'Obruchev. À ce moment-là, Safin s'adresse directement à 007 et l'invite à le rejoindre en sachant qu'il détient toujours Mathilde. Lorsque le commandeur le rejoint, le scientifique l'oblige à déposer ses armes et lui parle ensuite de ses motivations alors que Bond tente sans succès de le raisonner, lui faisant remarquer que son passé tragique ne justifie pas son projet de conquérir le monde en tuant des millions d'innocents. Safin offre finalement à son ennemi la possibilité d'abandonner sa mission et de quitter l'île avec Mathilde mais il refuse en revanche de libérer Madeleine, ce que Bond désapprouve. Feignant de se repentir en se prosternant devant le "Dieu invisible" lorsqu'il menace de tuer sa fille, Bond tire ensuite sur ses gardes avec un pistolet qu'il avait caché sur lui mais Safin s'échappe avec Mathilde. Lorsque l'enfant perd son jouet préféré et que Safin ignore ses supplications, elle mord la main de l'antagoniste, qui lui déclare alors froidement qu'elle peut partir si elle ne veut pas de "sa protection". Il permet donc à Mathilde de retrouver ses parents. Safin tirant sur Bond dans son jardin. Alors que Safin est sur le point de rencontrer les acheteurs potentiels d'Héraclès, qui sont sur le point de réceptionner une première cargaison de l'arme sur le quai de l'île, Bond laisse Madeleine et Mathilde quitter l'île dans un bateau avec Nomi tandis qu'il reste sur place pour ouvrir les portes du silo de l'île afin de permettre à des missiles d'une frégate britannique, le HMS Dragon, de détruire les nanobots quelques minutes plus tard selon ses ordres. L'agent du MI6 tue alors Primo et les hommes restants de Safin mais ce dernier l'empêche de refermer les portes du silo et l'intercepte finalement dans son jardin, lui tirant dessus à deux reprises et l'injectant avec les nanobots contenant le code génétique de Madeleine et de Mathilde alors que l'espion lui casse le bras en retour. Alors que les deux hommes gisent gravement blessés dans le jardin toxique, Safin fait comprendre à Bond que même s'il parvient à déjouer ses plans et à quitter son île vivant, sa compagne et sa fille subiront le même sort que Blofeld et les agents du SPECTRE s'il entre à nouveau en contact physique avec elles. Complètement plongé dans sa folie, Safin déclare à Bond que c'est lui qui l'a poussé à commettre cette action horrible, poussant l'espion furieux et désespéré à le tuer pour de bon en lui tirant dessus à trois reprises. Héritage[] Bien qu'il ait tué Safin, Bond est préoccupé par le fait qu'il se voit constamment refuser toute chance de mener une vie paisible sans risquer la sécurité de ses proches en sachant qu'il n'existe aucun moyen de le guérir des nanobots et qu'il est de toute façon trop blessé pour quitter l'île avant que les missiles du HMS Dragon ne la détruisent. N'ayant pas d'autres choix, il fait ses adieux à Madeleine par radio, l'encourageant à aller de l'avant avec Mathilde. Le protagoniste infortuné accepte finalement son sort lorsque les missiles du HMS Dragon détruisent l'île et le tuent également, déjouant définitivement les plans de Safin et mettant fin à toute la souffrance que Bond a endurées tout au long de sa vie. Employés et associés[] Production[] Lyutsifer Safin est l'antagoniste final dans la chronologie de Daniel Craig, étant un antagoniste mentionné dans le film de 2015 007 Spectre et l'antagoniste principal dans le film de 2021 Mourir peut attendre. Il a été interprété par l'acteur et producteur américain Rami Malek, qui a été doublé dans la version française par l'acteur Alexis Tomassian. Dès février 2019, de nombreuses rumeurs ont laissé supposer que Rami Malek incarnera l'antagoniste principal de "Bond 25" et que la production du long-métrage était prête à modifier son calendrier pour que l'acteur puisse participer au tournage de la série Mr. Robot[7][8]. Le mois suivant, Sebastien Soudains, la doublure de Malek, a semblé indiquer sur son compte Instagram que le cinéaste aurait bien été choisi pour le rôle[9]. La présence de Malek dans "Bond 25" n'a été confirmée que le 25 avril 2019 lors d'une conférence de presse réunissant les acteurs principaux du film, bien que le titre du film n'ait toujours pas été révélé[10]. Le nom de Safin n'a néanmoins été révélé qu'en octobre 2019 par la productrice Barbara Broccoli, qui a affirmé qu'il sera le plus grand adversaire de l'agent 007[11]. Images[] Safin poursuivant Madeleine sur le lac obligeant Madeleine à tuer gardant Mathilde comme moyen de révélant ses motivations à réalisant que Mathilde ne veut pas de "sa protection".Mort de Lyutsifer Safin, abattu par Bond. Notes[] Son prénom est la version russe de Lucifer, le célèbre ange déchu, faisant vraisemblablement référence à la nature diabolique du personnage. "Safin" est quant à lui un nom de famille tatar, confirmant ses origines russes. En outre, le nom "Safin" est similaire à "Satan", ce qui est approprié puisque le personnage se voit comme un Dieu et planifie un génocide de masse. Bien qu'il soit l'antagoniste principal, Safin n'a qu'un petit temps d'apparition à l'écran d'environ 20 minutes et ne rencontre pas Bond avant l'acte final. Plusieurs spectateurs ont donc critiqué le manque d'implication du personnage dans le film. Selon le producteur associé Gregg Wilson, l'empoisonnement de la famille Safin a rendu Lyutsifer infertile, si bien qu'il a désormais conscience que ses actions et ce qu'il laissera derrière lui constituent son seul héritage[6]. Une note du film qui a fuité décrivait la scène dans laquelle Safin poursuit Madeleine sur le lac gelé qui a été montrée en partie dans les bandes-annonces tandis que plusieurs fans ont remarqué que le méchant ne semblait pas avoir vieilli entre cette scène et le reste de ses apparitions alors que Madeleine est devenue adulte. Cela a donné lieu à des spéculations selon lesquelles Safin serait impliqué dans un clonage ou une thérapie génique pour empêcher son vieillissement. Cependant, dans le film final, les plans de Safin n'impliquent pas de clonage ou de thérapie génétique. En fin 2019, à l'époque de la sortie de la première bande-annonce officielle du film, de nombreux internautes ont élaboré une théorie selon laquelle Safin serait en fait le Dr. Julius No, l'antagoniste titulaire dans le premier film de la saga, James Bond 007 contre Dr. No 1962[12]. La théorie a gagné une certaine popularité auprès des fans mais a finalement été démentie par le réalisateur Cary Joji Fukunaga[13] avant de s'avérer être effectivement fausse à la sortie du film. Malgré cela, les deux personnages partagent de nombreuses similitudes Ils opèrent tous deux depuis un repaire secret bâti sur une île qui comporte un laboratoire. Ils ont tous deux des complexes divins extrêmes contestés par Bond. Les deux ont des blessures/cicatrices liées à un accident présentant un risque chimique Safin a été défiguré à cause de l'agent chimique qui a tué sa famille / No a perdu ses deux mains dans une expérience radioactive, l'ayant obligé à porter des prothèses métalliques. Comme la plupart des autres méchants de la série, ils sont tous deux mégalomanes et ont tenté d'une manière ou d'une autre de dominer le monde tout en étant porté sur la vengeance Safin a démantelé le SPECTRE pour se venger du meurtre de sa famille aux mains de M. White et No a tenté de se venger des États-Unis et de l'Union soviétique pour avoir refusé ses services. Leurs personnalités sont également similaires car ils sont tous deux des hommes sociopathes qui ont une approche méthodique et analytique de la criminalité et de la vie de manière générale. Ils portent tous deux des vêtements à l'esthétique japonaise ; Safin ayant porté un kimono qui ressemble vaguement à la veste à col Mao portée par No ainsi que plusieurs autres méchants de la série. De plus, le masque porté par Safin est un "Noh", utilisé dans la danse-drame japonaise classique du même nom. Ils sont fabriqués en sculptant des blocs de cyprès japonais, puis peints plus tard avec des pigments naturels. Les masques peuvent actuellement être achetés en ligne sur le magasin officiel 007 pour 295 £. Lorsque Madeleine lui tire dessus dans la séquence d'ouverture, Safin a un trou à l'endroit de son cœur mais survit ce qui est peut-être une référence au fait que No a survécu à une balle tirée dans la poitrine dans les romans grâce à sa dextrocardie. Les deux rencontrent Bond uniquement dans le dernier acte de leurs films respectifs dont ils sont pourtant les antagonistes principaux. Safin partage aussi des similitudes avec Ernst Stavro Blofeld lui-même, le "jardin empoisonné" semblant s'inspirer d'un jardin possédé par Blofeld dans le roman On ne vit que deux fois 1964 alors que son plan de propager Héraclès dans le monde ressemble au complot de Blofeld dans le roman Au service secret de Sa Majesté 1963 et son adaptation cinématographique. Durant sa première confrontation avec Bond, Safin s'est comparé à l'espion en relevant des points qu'ils ont en commun. Le bioterroriste peut en effet être considéré comme un opposé maléfique de 007 pour plusieurs raisons Ils ont tous deux perdu leurs parents lorsqu'ils étaient jeunes la famille de Safin a été assassinée par M. White alors que les parents de Bond, Andrew et Monique Delacroix Bond, ont été tués dans un accident d'escalade. Ils sont tous deux en quelques sortes des tueurs professionnelles qui suivaient leur propre manière de penser Safin a même prétendu que Bond et lui "éradiquent des gens pour rendre le monde meilleur" et Bond n'a pas su répondre à cette remarque car il savait probablement que son ennemi avait raison. Toutefois, contrairement à Bond, qui a utilisé la perte de ses proches pour éviter que trop d'innocents souffrent à cause du SPECTRE, Safin impute son passé sombre non seulement au SPECTRE, mais également à la société dans son ensemble, estimant que le concept même de l'innocence est superflu et en arrivant à la conclusion qu'il doit refaire le monde en tuant des millions d'innocents grâce aux nanobots. En fin de compte, Safin est un exemple de ce que Bond aurait pu devenir s'il ne s'était jamais défait de ses tragédies ou s'il n'avait pas contrôlé ses émotions puisque il avait de la difficulté à le faire dans Casino Royale 2006 et Quantum of Solace 2008. Le plan de Safin a des similitudes avec celui d'Hugo Drax de Moonraker 1979, qui projetait de repeupler l'humanité en anéantissant la précédente. Safin est pour le moment le seul antagoniste principal dans les films de Daniel Craig à ne pas avoir été membre du SPECTRE. C'est aussi le deuxième antagoniste principal dans les films de Craig après Dominic Greene à affronter Bond physiquement. Il est également le troisième antagoniste principal dans la nouvelle chronologie après Raoul Silva et Ernst Stavro Blofeld à être tué directement par Bond ainsi que le dernier personnage à être éliminé par l'espion avant sa propre mort. Ayant tué la mère de Madeleine, Safin est le seul antagoniste principal dans les films de Daniel Craig avec Silva à tuer d'autres personnages de ses propres mains. Safin et le Blofeld de Christoph Waltz sont pour le moment les seuls antagonistes principaux dans la nouvelle chronologie à ne pas être apparu dans un jeu-vidéo dérivé des films Le Chiffre et Dominic Greene sont tous deux apparus dans l'adaptation en jeu-vidéo de Quantum of Solace alors que Raoul Silva est apparu dans le jeu mobile James Bond World of Espionage. Safin est actuellement le seul méchant dans toute la franchise qui a réussi à tuer Bond bien qu'indirectement et à titre posthume, ce que d'autres grands adversaires de l'espion dont Blofeld ont échoué. En effet, le fait d'injecter les nanobots à 007 l'a empêché de quitter l'île avant sa destruction par les missiles et a donc entraîné sa mort. En outre, du fait qu'il avait aussi suffisamment de ressources pour anéantir le SPECTRE, pourtant une organisation particulièrement influente, Lyutsifer Safin peut éventuellement être considéré comme l'antagoniste le plus puissant de la série. Références[] ↑ 2021. Mourir peut attendre Blu-Ray. 20th Century Fox Home Entertainment. "Première cargaison à quai, prête à être réceptionnée, professeur." à 2 h 13 min 05 sec. ↑ 2,0 2,1 et 2,2 2021. Mourir peut attendre Blu-Ray. 20th Century Fox Home Entertainment. Ces informations sont lisibles en russe sur l'article de journal à 1 h 39 min 16 sec. ↑ ↑ Le montage initial de la scène incluait la chanson J't'emmène au vent de Louise Attaque, sortie en 1997. ↑ ↑ 6,0 et 6,1 ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑
Abonnez-vous "Mourir peut attendre", le cinquième et dernier film de la saga James Bond avec Daniel Craig, se dévoile dans un trailer événement ! © DR Cette fois, c'est la dernière. Dans No Time To Die, traduit Mourir peut attendre en France, Daniel Craig tirera sa révérence après cinq films et treize ans de règne dans la saga James Bond. Le britannique peut repartir la tête haute puisque jusqu'à présent, tous ses films ont dépassé les opus précédents au box-office. En 2012, Skyfall a même dépassé le nombre symbolique du milliard de dollars...Ce mercredi 4 décembre marque donc la publication de la toute première bande-annonce de ce film très attendu, quatre ans déjà après le succès de Spectre en novembre 2015 qui avait généré plus de 880 millions de dollars dans le monde. En France, le long-métrage avait frôlé les 5 millions d'entrées ! Dans ce trailer, on retrouve notamment trois des acteurs principaux du dernier épisode la française Léa Seydoux la psychiatre Madeleine Swann, Ralph Fiennes Gareth Mallory alias M, directeur du Secret Intelligence Service MI6, Ben Whishaw Q de MI6, le fournisseur de gadgets et Christoph Waltz Ernst Stavro Blofeld, redoutable chef du SPECTRE. Mais un nouvel ennemi fait son entrée joué par Rami Malek. Loin du look de Freddie Mercury dans Bohemian Rhapsody, il apparaît ici très inquiétant, le visage tatoué derrière un masque fendu... Du côté des James Bond Girls, de nouvelles venues également Lashana Lynch Captain Marvel et Ana de Armas Blade Runner 2049.Mais il faudra encore attendre avant de découvrir Mourir peut attendre sur le grand écran sa sortie en dans les salles françaises a été établie au 8 avril Perron
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